L’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition au Burkina Faso, s’est réjoui vendredi d’avoir « contraint » par voie de justice, le Groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement-Renouveau démocratique (UPC-RD) à « changer de sigle », devenant le « Groupe parlementaire RD », dans une note signée du secrétaire général national, Rabi Yaméogo.
L’ UPC obtient une victoire sur un groupe parlementaire
Le parti de Zéphirin Diabré dit avoir été informé jeudi de la nouvelle dénomination de ce groupe formé en octobre 2017, « suite à la trahison (de 13) députés élus sous la bannière et grâce au soutien de l’UPC en 2015 », peut-on lire dans la note.
« L’UPC vient de gagner une bataille, car, par son action en justice, elle a contraint les traitres à changer de sigle et à cesser ainsi l’usurpation de (son) appellation », s’est félicité M. Yaméogo, avant d’appeler les militants à « lutter contre l’escroquerie politique » de ces élus qui « continuent de se réclamer » membres du parti.
Pour lui, « les choses sont désormais claires », estimant que « contrairement à leurs dénégations », ces députés « confirment » qu’ils ne font plus partie de cette formation politique, dès l’instant où ils décident de changer la dénomination de leur groupe parlementaire.
En août, la justice burkinabè a ordonné au groupe parlementaire UPC-RD la cessation de l’utilisation du sigle et des emblèmes de l’UPC.
Les députés concernés « ont dans un premier temps fait appel, pour finalement se résigner à s’exécuter, avant même que l’appel ne soit examiné par la justice », a expliqué Rabi Yaméogo, dans le communiqué du bureau politique de l’UPC.