Aujourd’hui, les contradictions profondes au sein du développement mondial sont importantes. Le protectionnisme et l’unilatéralisme sont plus forts que jamais. Le système commercial multilatéral est attaqué et le développement général de l’économie mondiale est confronté à de nombreux risques et incertitudes. Le prochain Sommet des leaders du G20 à Buenos Aires sera donc d’une grande signification pratique.
La Chine très active pour le développement mondial
Le Fonds monétaire international (FMI) a déjà abaissé ses prévisions de croissance économique mondiale à 3,7% pour cette année et l’année prochaine, avertissant que l’intensification des tensions commerciales constituait une menace majeure pour l’économie mondiale.
Plateforme importante pour la gouvernance économique mondiale, le G20 représente les 2/3 de la population mondiale, 90% du PIB mondial et 80% du commerce mondial. Face au développement de l’époque, le G20 a la responsabilité de jouer un rôle moteur, de montrer sa vision stratégique, de montrer la voie à suivre pour l’économie mondiale, d’ouvrir la voie et de conduire l’économie mondiale vers un fonctionnement harmonieux dans un système commercial international fondé sur la transparence, l’équité et les règles.
Xi Jinping en pompier au Sommet du G20 en Argentine
Le Président Xi Jinping a été invité à participer au Sommet de Buenos Aires. Ce sera la sixième fois consécutive qu’il assiste ou préside le sommet, attirant ainsi l’attention du monde entier. Pour Yang Wanming, ambassadeur de Chine en Argentine, la présence du Président chinois au Sommet constituera non seulement un soutien fort des organisateurs argentins, mais également un signal fort de la part de la Chine pour défendre le système multilatéral et la mondialisation économique, sans parler de la proposition d’un plan pour résoudre le dilemme de l’économie mondiale. Main dans la main pour relever les défis de l’économie mondiale, afin de relever conjointement les défis des risques économiques mondiaux, de parvenir à une croissance inclusive et durable et de construire ensemble un consensus important sur la communauté de destin humain.
Après l’éclatement de la crise financière internationale en 2008, le statut du G20 dans le système de gouvernance économique mondial s’est rapidement accru et il est devenu une plate-forme importante pour la communication multilatérale et la coordination des politiques macroéconomiques.
En tant que deuxième économie mondiale, la contribution de la Chine à l’économie mondiale est évidente pour tous. Lorsque le monde fut touché par la crise financière internationale, la croissance économique annuelle de la Chine fut alors équivalente, en termes d’échelle, à la contribution économique d’un pays à développement moyen et permit de stabiliser la croissance économique mondiale. Aujourd’hui, le monde émerge progressivement de la morosité de la crise financière internationale. Le développement durable et sain de l’économie chinoise demeure le « dieu des mers calmes » de la croissance économique mondiale.
Dans son précédent rapport, la CNUCED avait souligné qu’au cours du premier semestre de cette année, dans un contexte de baisse de 41% d’une année sur l’autre des investissements étrangers directs mondiaux, les investissements étrangers attirés de la Chine ont continué de croître et sont devenus le plus gros apport d’investissements étrangers directs. Le rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales publié en octobre a également persisté dans son évaluation au premier semestre, affirmant que l’économie chinoise continuait de maintenir une forte dynamique de croissance, et que la croissance économique du pays devrait atteindre 6,6% cette année.
« Depuis cette année, la Chine a successivement annoncé des mesures pour assouplir les contrôles sur les investissements financiers, réduire les droits d’importation et a organisé la première exposition internationale sur les importations de Chine. Dans le contexte de conflits commerciaux provoqués par certains pays, c’est un grand succès », a déclaré le vice-président de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques français.
Les axes à défendre au Sommet de buenos Aires
Les trois thèmes principaux du Sommet de Buenos Aires cette année sont « Travaux futurs, infrastructures orientées vers le développement et avenir alimentaire durable ». La partie argentine a quant à elle souligné que le Sommet à venir a pleinement pris en compte la continuité des résultats du Sommet de Hangzhou de 2016 en termes de définition de l’agenda et de conception des résultats.
Il y a 40 ans, la Chine a pris une décision décisive en matière de réforme et d’ouverture et ouvert un processus historique de développement commun avec le monde. Il y a cinq ans, la Chine a proposé une initiative majeure, la construction de l’initiative « Une Ceinture, une Route » et a ouvert un nouveau monde de coopération gagnant-gagnant pour tous les pays. « La porte de l’ouverture de la Chine ne sera pas fermée, elle ne fera que s’ouvrir plus largement ». Aujourd’hui, l’ouverture est devenue un symbole distinctif de la Chine contemporaine et a de profondes implications pour le monde.
Dirk Mesner, doyen de l’Institut allemand de développement, reconnaît en particulier que l’initiative « Une Ceinture, une Route » est hautement compatible avec le G20. Il estime notamment que la construction de celle-ci accorde de l’importance à la construction d’infrastructures et que le G20 s’est engagé à promouvoir une croissance stable et durable de l’économie mondiale. La construction d’infrastructures, assure-t-il, apportera un soutien important à la croissance économique.
(Source : Quotidien du peuple)