Plus de 14.000 cas de violences basées sur le genre ont été dénombrés de 2000 à 2015 en Côte d’Ivoire, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Le Pnud en appui à l’Etat de Côte d’Ivoire pour lutter contre les violences basées sur le genre
« Selon les données recueillies auprès du comité national de lutte contre les violences faites aux femmes (…) ce sont 14.637 femmes et filles qui ont été victimes de violences basées sur le genre sur la période de 2000 à 2015 », a dévoilé mercredi Giscard Kouassi, spécialiste de l’unité de gouvernance du PNUD.
M. Kouassi qui s’exprimait, lors d’un séminaire à Yamoussoukro (Centre ivoirien), a soutenu que « ce chiffre interpelle » toutes les couches sociales.
Initié à l’intention des magistrats, la rencontre de trois jours vise à « renforcer (leur) professionnalisme » et « l’efficacité de la justice (ivoirienne) en matière de prise en charge » des cas de violences sexuelles basées sur le genre, est organisé par le PNUD, en partenariat avec le ministère de la Justice et des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire.
Au cours de la crise militaro-politique qui a secoué la Côte d’Ivoire, l’ouest du pays a particulièrement enregistré un grand nombre d’exactions.
Pour le spécialiste de l’unité de gouvernance de l’institution, « la persistance et la recrudenscence » des violences basées sur « demeurent préoccupentes ».
L’exigence de relever ce défi impose une mobilisation particulière des acteurs principaux du système judiciare.
« De vos capacités dépendent la perspicacité, l’efficacité et la durabilité de la réponse judiciaire apportée aux viollences basées sur le genre », M. Kouassi.