La ministre française des Armées, Florence Parly a confirmé mercredi la mort du chef djihadiste, leader du Front de libération de la Katiba Macina,Hamadoun Kouffa, dans une opération de la force Barkhane, il y a une semaine dans la région de Mopti, au Centre du Mali.
Le chef djihadiste Hamadoun Kouffa abattu
Quelques jours après la mort annoncée d’Hamadoun Kouffa, certains groupes armés liés à la Katiba Macina, ont affirmé que le chef djihadiste « était toujours sain et sauf ».
Mercredi, devant l’Assemblée nationale française, la ministre des Armées a confirmé la mort d’Hamadoun Kouffa, indiquant que « le bilan de l’opération menée à Mopti est de 35 terroristes neutralisés », dont « leur chef ».
« Grâce à ce succès, nous désorganisons les réseaux terroristes et nous le faisons en nous attaquant au haut de la pyramide, car c’est la meilleure façon d’affaiblir les bases du terrorisme », a déclaré Florence Parly, attribuant « cette victoire (…) à la qualité de (la) préparation de la force Barkhane, des services de renseignements et de la collaboration étroite avec les Forces armées maliennes (FAMA) ».
Poursuivant, la ministre a soutenu que « ce combat n’est pas seulement celui des armes (mais) aussi celui de la reconstruction, du développement, de l’éducation et du retour de l’Etat » au Mali, partageant la conviction, selon laquelle « au Sahel, les écoles surplomberont (un jour) le terrorisme ».
La Katiba Macina, est « un groupe terroriste » qui sévit depuis 2015 dans le Centre du Mali. La mort d’Hamadoun Kouffa et de la trentaine de ces collaborateurs planifiée par « Barkhane et l’armée malienne montre que les groupes djihadistes ne disposent d’aucun sanctuaire au Mali », avait indiqué l’état-major de l’armée française, à la veille de l’opération.