La Côte d’Ivoire sollicite le « retrait » de deux de ses « sculptures » en vente aux enchères à Bruxelles ce jour, et dénonce une « vente frauduleuse », dans une note mardi.
Des sculptures ivoiriennes en vente « frauduleuse »
La Côte d’Ivoire a saisi la directrice générale l’UNESCO à Abidjan « pour dénoncer et solliciter le retrait de deux sculptures de valeur » d’une vente aux enchères ce jour à Bruxelles, mentionne la note.
« Un pendentif royal et un haut de canne », des objets de l’ »antiquité », sont protégés par une loi Ivoirienne portant protection du patrimoine culturel.
Ces deux objets sont également inscrits sur la liste rouge de l’Organisation internationale des musées (ICOM) et « en conséquent (…) ne peuvent pas être mises en vente », précise le communiqué.
L’intégralité du communiqué :
Le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, en relation avec le Secrétaire Général de la Commission Nationale Ivoirienne pour l’UNESCO, Professeur SORO N’Golo Aboudou, et le Musée d’Abidjan ont saisi Madame la Directrice Générale de l’UNESCO pour dénoncer et solliciter le retrait de deux (2) sculptures de la Côte d’Ivoire d’une vente aux enchères à Bruxelles.
Cette vente prévue pour ce Mardi 27 novembre 2018 à Bruxelles concerne un pendentif royal estimé entre 5 000 et 8 000€ et un haut de canne estimé entre 6 000 et 9 000€.
L’État Ivoirien rappelle que ces œuvres d’antiquités figurent sur la Liste Rouge de l’ICOM et sont protégées par la loi Ivoirienne N° 87 806 du 28 juillet 1987 portant protection du patrimoine culturel. En conséquence, elles ne peuvent pas être mises en vente.