Les armées ivoirienne, ghanéenne et burkinabè ont lancé une opération conjointe dénommée « Koudanlgou » à leur frontière commune. Cette opération est placée sous un commandement ivoirien.
L’opération « Koudanlgou » pour contrer la menace terroriste
Ce sont environ 2000 hommes qui sont déployés, depuis le samedi dernier, à la frontière commune Côte d’Ivoire – Burkina Faso – Ghana en vue d’une sécurisation de cette zone hautement criminogène. Les armées des trois Etats voisins ont en effet mutualisé leurs forces afin de mener l’opération « Koudanlgou » dont l’objectif final est de tenir en laisse, voir les bouter très loin, les groupes terroristes qui se signalent dans la zone.
En dépit de la mobilisation particulières des militaires, gendarmes et policiers qui font partie de cette coalition, la tâche semble pourtant difficile, car il s’agit de sécuriser une région de près de 2700 km². Cependant, le Lieutenant-Colonel, Baya Charles, Commissaire principal de Police, sous le commandement de qui a été placée l’opération, entend s’offrir les moyens pour réussir sa mission. L’officier ivoirien a d’ailleurs installé un poste de commandement principal (PCP) de toute l’opération à Bouna, au nord-est du pays.
Notons que la menace terroriste plane ces derniers temps sur la sous-région ouest-africaine. A l’instar du G5 Sahel, les forces ivoirienne, ghanéenne et burkinabè s’activent pour sécuriser leur frontière commune et empêcher qu’elle se transforme en un repaire de terroristes comme au Nord-Mali.