Le ministre burkinabè des Transports, Vincent Dabilgou, a assuré lundi qu’ »il n’y aura pas d’augmentation du prix du transport » consécutive à la hausse des prix du carburant, à l’issue d’une rencontre avec les organisations des transporteurs.
Hausse du prix du carburant mais pas du transport au Burkina
« Il n’y aura pas d’augmentation du prix des transports dans notre pays, à la suite de l’augmentation du prix du carburant, que ce soit au niveau des hydrocarbures ou au niveau du transport de personnes », a déclaré M. Dabilgou après la rencontre.
A cette rencontre ont participé le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, Vincent Dabilgou, le porte-parole du gouvernement Remis Dandjinou, et des organisations des transporteurs dont l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF).
M. Dabilgou s’est réjoui de ce que « chaque fois qu’il y a des problèmes, (tous s’asseyent) afin de pouvoir discuter et trouver des points d’entente ».
Le président de l’OTRAF, Issoufou Maïga, a salué la disponibilité du gouvernement « dont l’oreille a été beaucoup attentive ». Il a également déclaré que le gouvernement s’est engagé à les « accompagner pour l’exploitation pérenne de leurs entreprises ».
Pour ce qui est d’éventuels transporteurs ayant augmenté le prix du transport depuis la hausse du prix du carburant, Issoufou Maïga a soutenu ne pas en avoir connaissance, assurant que « s’il y en a, ils seront rappelés à l’ordre ».
Le 8 novembre, à l’issue d’un conseil des ministres, le gouvernement burkinabè a annoncé une hausse de 75 francs CFA sur le litre du carburant, une mesure entrée en vigueur le lendemain.
Le prix du litre du super est ainsi passé de 602 à 677 FCFA et le gasoil de 526 à 601 FCFA.
La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), ont appelé les Burkinabè à une grève générale le 29 novembre pour protester contre cette hausse des prix du carburant.