Jérôme N’Guessan, membre du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), « exclu » de sa formation, a conditionné l’abandon de ses actions en justice contre son parti à la démission du secrétaire exécutif Maurice Kacou Guikahué.
Jérôme N’Guessan ne veut plus de Guikahué au PDCI
« Nous souhaitons qu’il (M. Guikahué) cède son fauteuil, s’il démissionne, nous arrêtons toutes nos actions », a promis M. N’Guessan.
Pour lui, c’est le secrétaire exécutif qui « éloigne » le président du PDCI Henri Konan Bédié du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Maurice Kacou Guikahué « veut que le PDCI sorte du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) pour s’allier au FPI », a dit M. N’guessan, promettant de « combattre cette alliance » qui « n’est pas salutaire ».
Partisan de l’intégration du PDCI au RHDP, Jérôme N’Guessan avait introduit une requête en annulation du bureau politique de son parti, organisée le 24 septembre à Daoukro (centre), après avoir obtenu de la justice, l’invalidation de la précédente réunion du bureau politique du 17 juin à Abidjan.
Le 24 septembre, le PDCI a acté son retrait définitif du RHDP.
L’affaire portant sur la suspension des décisions de ce bureau politique a été radiée, celle portant sur l’annulation de la réunion a été reportée au 07 novembre, en raison de l’absence du plaignant.
« Je n’ai pas trouvé nécessaire de continuer le procès en annulation du bureau politique du 24 septembre, parce que les décisions du congrès extraordinaire (du 15 octobre) restent attaquables. J’ai demandé que le dossier soit radié ».
Jérôme N’Guessan, qui dit avoir attiré l’attention des inspecteurs du PDCI sur « l’irrégularité du congrès extraordinaire », a menacé de saisir la justice « s’ils ne font rien ».