Le Gepci (Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire) a annoncé une nouvelle « journée presse morte » le 25 octobre sur l’ensemble du territoire ivoirien, pour protester contre « une subvention de 706 millions de francs CFA du Fonds de soutien et de développement de la npresse (FSDP) », dans un communiqué, dont une copie est parvenue à Afrique-sur7.fr
Le GEPCI en grève fin octobre pour réclamer le fonds de soutien à la presse
« Le FSDP, sur instruction ferme du ministre de la Communication, a octroyé une subvention d’un montant global de 706 000 000 FCFA à Edipresse », selon le Gepci qui dénonce une « violation flagrante des règles de fonctionnement du fonds de soutien dont l’aide est exclusivement dévolue à la presse privée ».
Les patrons de presse ont décidé « d’attaquer par voie judiciaire cette décision illégale », car « Edipresse n’est éligible à aucun fonds du FSDP ».
Ils ont « déclaré la date du 25 octobre, journée presse morte pour protester contre ces décisions qui tendent à tuer la presse ivoirienne ».
Le Groupement des éditeurs de presse (GEPCI, patronat du secteur) avait annoncé à Abidjan la « suspension » du mot d’ordre de « journée presse morte » prévue lundi 17 sptembre, pour protester contre “la réorientation’’ de l’aide annuelle à l’impression des journaux octroyée par le gouvernement, dans un communiqué.
“Il n’y aura pas, jeudi, des journaux dans les kiosques d’Abidjan et de l’intérieur du pays (…) Il s’agit de la survie de nos entreprises’’, a annoncé le président du GEPCI.
Pour les entreprises de écrite, cette aide publique, octroyée depuis 2007 aux entreprises privées de presse et aux organisations professionnelles, est généralement l’équivalent de six mois d’impression des journaux, toute ligne éditoriale confondue, et est directement verser à l’imprimeur par le FSDP.