Cinq personnes ont été tuées à Abidjan et dans des localités à l’intérieur du pays et d’autres blessées, dans les violences qui ont émaillé les élections couplées-municipales et régionales en Côte d’Ivoire, selon un bilan du gouvernement mercredi.
Les violences pendant la période électorales ne resteront pas impuni selon le gouvernement
« Nous avons connu malheureusement cinq décès », a déploré le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, annonçant une « suite » judiciaire contre les auteurs de ces violences.
Ces décès ont été enregistrés à Abidjan, Séguéla (Nord), Lakota (Sud-Ouest), Bédiala, (Centre-ouest ivoirien) entre autres lors des violences qui ont émaillé la campagne électorale et le scrutin du 13 octobre.
Au cours de cette période, des échauffourées ont éclaté entre partisans de candidats du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir), indépendants ou ceux du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir).
« Cela ne peut pas rester impuni par respect pour ceux qui sont décédés et leurs familles. Il y aura une suite à ces décès », a ajouté M. Sidi.
Selon les résultats officiels des élections couplées – municipales et régionales du 13 octobre, le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) arrive en tête avec 18 régions sur 31, contre 6 pour le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié au pouvoir), 3 indépendants, 1 pour le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) et 2 pour des candidats parrainés à la fois par le RHDP et le PDCI.
Le RHDP est également en tête du classement pour les municipales en raflant 92 sièges contre 50 pour le PDCI, 56 indépendants et 2 pour le FPI.