Deux candidats indépendants aux municipales en Côte d’Ivoire dont l’ex-ministre Alain Lobognon, ont admis leur défaite, à l’issue des élections locales du samedi, sur les réseaux sociaux.
Alain Lobognon reconnaît sa défaite
« Les urnes ont parlé, j’ai finalement perdu la bataille du 13 octobre à Fresco (Sud-ouest). Les populations ont opté pour le changement », a écrit M. Lobognon, candidat à sa succession, sur sa page Twitter.
Le député Famoussa Coulibaly, a aussi reconnu sa défaite aux municipales à Divo (Centre-ouest), sur les réseaux sociaux.
« Nous nous sommes battus jusqu’au bout en toute dignité », a posté M. Coulibaly, félicitant son adversaire, le ministre Amedé Kouakou, candidat du RHDP, la coalition au pouvoir, « pour sa victoire ».
Liberté et démocratie pour la république (LIDER, opposition), parti fondé par Mamadou Koulibaly, a de son côté annoncé la victoire de l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire aux municipales à Azaguié (Sud).
« Les urnes ont parlé, Mamadou Koulibaly est le nouveau maire d’Azaguié », a posté Lider sur Facebook.
Les résultats officiels des élections n’étaient pas disponibles samedi soir. Un peu plus de six millions d’électeurs ivoiriens étaient appelés aux urnes pour élire les 200 maires et 31 présidents de conseils régionaux.
Des échauffourées ont émaillé ces élections locales dans des localités dont Lakota (Sud-ouest ivoirien), où une personne a été tuée suite à un affrontement entre partisans de camps opposés.
Des incidents ont égalements été enregistrés notamment des cas de manque de matériel électoral dans des bureaux de vote et des cas d’absence d’agents électoraux dans la commune abidjanaise de Port-Bouët où des bureaux n’ont pas ouvert.
La Commission électorale indépendante a annoncé samedi soir qu’elle va porter plainte dans les localités où « il y a eu des casses » d’urnes.