Zacharia Koné est pleinement engagé dans la campagne électorale pour les élections locales du 13 octobre prochain. Bonaventure Kalou, candidat aux Municipales dans la commune de Vavoua, indique avoir été approché par ce Colonel de l’armée ivoirienne pour retirer sa candidature.
Zacharia Koné à fond dans la campagne pour les Municipales
Youssouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante (CEI), a promis d’organiser un scrutin crédible et apaisé sur toute l’étendue du territoire ivoirien. Cependant, le cours des évènements pourrait totalement prendre à contre-pied ce vœu pieux du patron de l’organe électoral.
Le Colonel Zacharia Koné a en effet été aperçu en train de battre campagne pour la candidate Djénéba Touré, Maire sortante de Séguélon, qui est du reste sa compagne.
À en croire certains témoins, l’ancien chef de guerre circulerait dans la ville à bord d’un véhicule 4×4 à vitres teintées en vue d’intimider les adversaires de la candidate du RHDP unifié dans la localité.
L’ancien Commandant de zone (Com’zone) de Vavoua a également récidivé dans la localité qu’il tenait militairement lors de la rébellion armée.
Mais l’ancien joueur du Paris Saint-Germain Bonaventure Kalou, candidat aux Municipales à Vavoua, a fustigé la présence du haut gradé des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) dans l’arène politique. L’ancien capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire s’est donc insurgé sur sa page Facebook contre ce fait : « Un colonel de l’armée de Côte d’Ivoire qui vient faire campagne pour un candidat, le spectacle est triste et affligeant, ça vole très bas. Dieu veille sur nous. »
L’ancien buteur du Paris Saint-Germain dénonce par ailleurs les nombreuses menaces qu’il a reçues : « Par deux fois, ce monsieur m’a demandé de me retirer de la course aux Municipales », avant de prendre « le peuple ivoirien à témoin ».
Notons que les élections régionales et municipales se tiendront le 13 octobre prochain. 30.000 Éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont été déployées pour sécuriser ce scrutin.
Réussiront-ils cette mission de sécurisation de ces élections qui puent déjà le soufre ?