Face à la déstabilisation actuelle du PDCI, Jeannot Ahoussou – Kouadio est monté au créneau pour dénoncer les intrigues contre le parti dirigé par Henri Konan Bédié. Le président du Sénat met donc en garde les auteurs de ce qu’il considère comme des « provocations ».
PDCI : Ahoussou Jeannot dénonce des provocations du régime
Les turbulences et autres vents contraires deviennent de plus en plus persistants au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Entre défections de hauts cadres, déstabilisations internes, harcèlements judiciaires et traques des militants fidèles, le parti dirigé par Henri Konan Bédié tente tant bien que mal d’assurer sa survie, mieux, de tenir la dragée haute à ses adversaires politiques.
Cependant, la tâche est loin d’être aisée dans la mesure où ce sont des artilleries lourdes qui ont été déployées pour morceler le vieux parti, et même au besoin, le voir disparaitre ou se fondre dans une nouvelle entité politique dénommée Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le Parti unifié.
Quand bien même le président du PDCI-RDA a retiré son parti de tout processus de mise en place du RHDP unifié, les menaces et autres pressions s’accentuent pour le contraindre de revenir au sein de la majorité présidentielle.
Devant toutes ces manoeuvres politiciennes, Jeannot Ahoussou – Kouadio, a jugé bon de tirer sur la sonnette d’alarme. « Même sous la junte militaire, l’institution PDCI n’a pas été atteinte. C’était contre des individus, mais l’institution PDCI a toujours été respectée. Aujourd’hui, c’est l’institution PDCI qui est provoquée », a-t-il fait observer, avant de faire cette mise en garde formelle contre ces déstabilisateurs : « Il faut que cela s’arrête! »
La claire menace d’Henri Konan Bédié
Henri Konan Bédié, le président du PDCI s’était montré en colère contre les décisions de justice encouragées par certains cadres du pouvoir actuel contre son parti. Il menacé d’installer dans le pays « la chienlit, un désordre généralisé » qui pourrait avoir des conséquences inattendues si les provocations ne s’arrêtent pas.
Notons que le président Henri Konan Bédié entend organiser un Congrès extraordinaire du PDCI, le 15 octobre prochain, pour mettre de l’ordre dans le parti. À rebours, le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, fondateur du courant « Sur les traces d’Houphouët-Boigny » annonce également un congrès pour, dit-il « demander au président Henri Konan Bédié d’être président d’honneur du PDCI et nous autres, allons constituer une équipe dynamique pour assurer la gestion du PDCI ».