Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-mouvance présidentielle) a dénoncé lundi à Daoukro (centre) “des menaces’’ et “attaques’’ contre certains de ces candidats aux élections locales du 13 octobre dans certains localités du pays.
Le PDCI évoque des menaces contre ses candidats
“La campagne des élections municipales et régionales locales du 13 octobre 2018 auxquelles le PDCI a décidé de participer est malheureusement émaillée de menaces, de violences et d’attaques contre nos candidats et nos militants notamment à Duékoué, Guiglo et Port-bouet’’, a déclaré le numéro du parti Maurice Kacou Guikahué, dans son discours, à l’ouverture d’une réunion du bureau politique, en présence du leader Henri Konan.
La campagne pour les élections municipales et régionales couplées du 13 octobre s’est ouverte le 28 septembre dans un contexte de tensions politiques entre le PDCI et le Rassemblement des républicains (RDR) du chef de l’Etat Alassane Ouattara, deux anciens alliés au sein de la mouvance présidentielle.
Jeudi, la Commission électorale indépendante (CEI) avait indiqué avoir noté “aucun incident majeur’’´depuis le début de la campagne mais plutôt “des actes de vandalisme contre des affiches de candidats’’.
Au moins une personne avait été blessée samedi à Gonzagueville, dans la commune abidjanaise de Port-Bouët, dans des échauffourées entre partisans du ministre Siandou Fofana, candidat de la coalition au pouvoir RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) aux municipales, et ceux de Sylvestre Emmou, candidat du PDCI.
Rappelons que « la durée de la campagne des élections municipales et régionales est de 14 jours, du 28 septembre au 11 octobre » et 20.219 bureaux seront repartis dans 10.464 lieux de vote.
Ce sont au total 772 candidatures qui ont été retenues pour ces élections municipales et régionale couplées dont le scrutin est prévu le 13 octobre.
Quelque « 30.000 policiers, gendarmes et militaires », ont été mobilisés pour la sécurisation du scrutin.