Le président régional du Social democratic front, section Centre (SDF, opposition), Emmanuel Ntonga a indiqué que le démenti apporté par la commission électorale camerounaise (ELECAM) concernant l’usage des téléphones portables pendant la présidentielle du 7 octobre, confortait son parti, à Afrique sur7.
Le SDF satisfait du démenti de ELECAM
« Le démenti apporté par le directeur général d’Elections Cameroon (ELECAM) nous conforte », a dit M. Ntonga, joint au téléphone par un journaliste de Afrique sur7.
L’accès dans le « bureau de vote du citoyen électeur avec son téléphone portable (le 7 octobre, jour de la présidentielle) n’est pas interdit par loi électorale », a réagi Erik Essousse (DG ELECAM), à la suite d’une publication d’une affiche sur les réseaux sociaux, annonçant l’interdiction.
M. Essousse a précisé que « les opérations de dépouillement du scrutin, recensement des votes sont publiques et se feront en présence des électeurs qui en manifestent le désir dans la mesure où la salle peut les contenir sans gène. »
Quelques heures après la diffusion de cette information le président régional du SDF avait annoncé des manifestations éclatées en cas de maintien de cette décision.
« Nous ne faisons pas dans le triomphalisme. Tout ce que nous voulons, c’est que le processus électoral soit clair, qu’il n’y ait pas de fraude », a ajouté le président régional du SDF Centre.
Emmanuel Ntonga, qui souhaite qu’ELECAM « joue pleinement son rôle du début à la fin du processus électoral », souligne que sa formation sera « vigilante jusqu’au bout. »
Neuf candidats dont le président sortant, Paul Biya sont en lice pour cette élection qui se tient dans un contexte marqué par une crise dans les régions anglophones du pays.