Les élections locales à venir n’inspirent véritablement pas la sérénité, aussi bien au niveau des candidats que des membres de la CEI. Alain Dogou, vice-président de l’institution, vient de lancer l’alerte.
Les élections locales sous haute tension
Ce 13 octobre 2018, se tiendront les élections régionales et municipales sur toute l’étendue du territoire national. Cependant, l’atmosphère pré-électorale n’augure pas d’un scrutin apaisé, d’autant plus que la tension ne cesse de monter entre les différents états-majors. Aussi, Alain Dogou, vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), a tenu à tirer sur la sonnette d’alarme quant à la montée d’adrénaline dans certaines localités du pays.
Pour le représentant du Front populaire ivoirien (FPI) au sein de l’institution « il y a de sérieuses menaces contre le scrutin dans certaines localités ». Ces menaces s’analysent en des escalades verbales entre certains candidats et leurs partisans, les intimidations, les affrontements entre militants PDCI et RHDP unifié, les menaces de boycott, ainsi que d’autres actes subversifs observés çà et là.
Les autorités ivoiriennes ont donc décidé de déployer 30.000 éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour la sécurisation de ces élections locales.
Youssouf Bakayoko, président de la CEI, tient toutefois à rassurer le corps électoral des dispositions prises pour lever toute suspicion : « Nous allons organiser des élections transparentes, fiables et équitables. »