Les femmes de l’opposition politique au Burkina ont affirmé, jeudi face à la presse, leur adhésion à la marche-meeting prévue pour le 29 septembre à Ouagadougou, pour protester contre la « mauvaise gouvernance du parti au pouvoir ».
Des femmes de l’opposition favorables à la marche-meeting de fin septembre
« Nous accueillons favorablement l’idée d’une marche-meeting des forces vives de la nation dans le but de protester contre la gouvernance chaotique de ce régime », a déclaré Jacqueline Konaté, présidente des femmes de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, principal parti de l’opposition).
Cette marche-meeting, annoncée le 29 septembre par le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, débutera à la Place de la Révolution de Ouagadougou le 29 septembre à 08H00 (GMT et locale).
L’opposition estime que les maux auxquels sont confrontés les Burkinabès « révèlent l’incompétence des dirigeants qui montrent plus d’appétit pour le Burkina des affaires plutôt que pour les affaires du pays ».
Les maux notamment mis en exergue sont « les attaques terroristes de plus en plus meurtrières ; la misère et la précarité des Burkinabè, la crise du logement ; les jeunes et les femmes qui sont abandonnés à leur triste sort ; la corruption et le népotisme qui se généralisent ; la justice qui est instrumentalisée et dans l’impasse ; les libertés fondamentales en danger ; la démocratie qui est en train d’être pervertie ».
Lors de cette manifestation, a rappelé Jacqueline Konaté, une collecte de fonds sera initiée pour « contribuer à l’effort patriotique » et soutenir les forces de défense et de sécurité burkinabè dans leur lutte contre le terrorisme.