Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita, dit IBK, a assuré mardi à Bamako, qu’il sera le président de tous les Maliens, dans un discours, après sa prestation de serment à la tête du Mali, pour un second mandat de cinq ans.
IBK appelle à la réconciliation des maliens
« Je serai le pdt de tous les Maliens », a dit IBK (73 ans), appelant ses compatriotes à « se regarder en frères et sœurs pour la construction et l’unité de (leur) pays », après une cérémonie solennelle de prestation de serment au palais de la culture de Bamako.
« La sécurité et la réconciliation nationale seront l’une des priorités de ce quinquennat », a rappelé le président réélu, prévenant qu’il sera « intransigeant envers tous ceux qui adopteront un double langage » à cet effet.
A Bamako, l’opposition malienne menée par Soumaila Cissé manifeste dans les rues chaque week-end, depuis la proclamation des résultats du second tour, le 16 août, pour dénoncer entre autres, « une présidentielle truquée », et dit « ne pas reconnaitre la légitimité » d’IBK.
« Je tends la main, sans exclusive à tous ceux qui veulent que le Mali avance », a réitère le président dans son discours d’investiture, souhaitant que son appel, qu’il a qualifié de « nécessité, soit attendu », expliquant que « la mise en œuvre de son programme de gouvernement « dédié en partie à la jeunesse malienne, a besoin de toutes les forces vives » du pays.
Arrivé au pouvoir, le 04 septembre 2013, IBK, 5e président du Mali, depuis Modibo Kéita (le père de l’indépendance), a assuré au lendemain du second tour, qu’il a « été réélu pour un second et dernier mandat » qui, selon la constitution malienne prend fin en septembre 2023.
C’est donc en vertu « du respect des dates » de la loi malienne qu’IBK a prêté serment ce mardi, a indiqué son service communication à Afrique sur7, précisant qu’ »une autre cérémonie est prévue le 22 septembre, à Bamako en présence des chefs d’Etats et de gouvernement ».