Le vice-président du Front populaire ivoirien (FPI,opposition), chargé des structures spécialisées Eugène Djué a appelé dimanche, sa formation politique à « participer aux prochaines élections municipales et régionales à venir ».
Eugène Djué appelle à l’union du FPI
« La première alliance la plus attendue par les ivoiriens est l’union du FPI. Si nous ne réussissons pas à réunir notre parti, nous ne réussirons plus à convaincre un seul ivoirien que nous sommes capables de rediriger le pays », a dit M. Djué tout en appelant « les militants du FPI à participer aux prochaines élections municipales et régionales à venir ».
Prévue pour se tenir le 13 octobre 2018, une menace de boycott plane sur les élections municipales et régionales en Côte d’Ivoire par certaines formations politiques issues de l’opposition.
La plateforme de l’opposition « Ensemble pour la démocratie et la souveraineté » (EDS), refuse, jusque-là, de prendre part à toutes élections organisées par le président de la CEI Youssouf Bakayoko.
Pour son président Georges Armand Ouegnin, la participation de EDS à toute élection est conditionné par la réforme en profondeur de la Commission électorale indépendante (CEI), la libération des prisonniers de la crise postélectorale et le retour des exilés ».
Même si, ces revendications ont été satisfaites par l’ordonnance de l’amnistie prise par le Chef de l’État, « EDS exige toujours que les élections locales se déroulent après la réforme de la CEI pour permettre à tout le monde de participer aux échéances ».
Cette mise en garde atteste clairement de la volonté de la tendance rigide de l’opposition de ne pas aller à ces élections aux cas où la CEI n’est pas reformée conformément aux revendications des opposants et à l’a recommandation de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP).
Rappelons que le président Alassane Ouattara avait déclaré dans son discours à la Nation à la veille de l’indépendance que l’organe chargé de conduire le processus électoral, en l’occurrence la CEI, sera reformé.