Face à la haute autorité pour la bonne gouvernance, le corps préfectoral du département de Gagnoa (Centre ouest ivoirien) a fait un plaidoyer jeudi, pour réclamer un meilleur profil de carrière des agents, lors d’une rencontre.
Le secrétaire général 1 de la préfecture de Gagnoa veut une amélioration de leurs statuts
Au nom de ses collègues, le secrétaire général 1 de la préfecture de Gagnoa, Noel Angorantchi Anoh a saisi cette occasion pour enfoncer le clou concernant les nominations dans le corps préfectoral.
« Le poste de secrétaire général, c’est la souffrance, ça dure indéfiniment », a décrié le secrétaire général 1 de la préfecture de Gagnoa en présence de ses collègues du corps préfectoral de la région.
Il a fait cette affirmation en présence des autorités en charge de la bonne gouvernance au sommet de l’Etat.
Selon l’autorité préfectorale, les nominations des sous-préfets, secrétaires généraux et préfets doivent se faire à partir de critères objectifs pour éviter des frustrations.
Un message qui a été transmis à la délégation conduite par le professeur Ouraga Obou, de passage à Gagnoa pour l’installation du comité local d’intégrité du département de Gagnoa.
Une commission composée par les forces vives du département, autorités publiques, société civile, leaders religieux, leaders de jeunesse et de femmes.
Selon Ouraga Obou, ledit comité doit travailler en toute indépendance. « Il ne s’agit pas de lui imposer des directives », a-t-il précisé.
« Nous devons ensemble organiser la révolte contre la corruption car si rien n’est fait le pays ira à vau-l’eau », a dit le professeur de droit, membre de la haute autorité pour la bonne gouvernance dirigé par N’Golo Coulibaly. Tout en assurant que la Côte d’Ivoire a fait des progrès importants dans le cadre de la lutte contre la corruption, en passant de la 136ème place à la 103ème. Un indice qui rassure les investisseurs, selon lui.