Alors que les élections locales approchent, une découverte macabre a été faite, le lundi dernier à Abobo. Le corps sans tête d’une fillette d’environ 7 ans a été retrouvé au fond d’une fosse septique. Des crimes rituels, telle est l’opinion de plusieurs témoins rencontrés sur place.
Après l’épisode Bouba, les crimes rituels se poursuivent
Qui ne se souvient pas de la mort du garçonnet Aboubacar Sidick Traoré dit Bouba qui avait créé une vague d’émotions aussi bien à Abidjan qu’à travers la toile ? Les autorités ivoiriennes avaient en effet sonné la fin des crimes rituels et autres actes de ce genre, promettant par ailleurs de traquer jusqu’à leur dernier retranchement, les personnes qui s’adonneraient à de tels actes.
Cependant, comme à l’accoutumée, les périodes électorales constituent généralement en Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, des périodes où l’on constate plusieurs disparitions d’enfants et des découvertes tragiques à travers villes, villages et hameaux.
En effet, ce lundi 27 août, à N’Dotré, dans la commune d’Abobo, le corps sans vie d’une fillette et en état de putréfaction avancée a été retrouvé au fond d’un puits perdu. Le fait notable qui frappe d’entrée, c’est que la môme a été décapitée par ses ravisseurs. Les parents n’ont pu reconnaitre leur fille, portée disparue depuis le 9 août, que par ses vêtements.
La police criminelle qui s’est saisie de l’affaire a diligenté une enquête pour non seulement élucider les causes de ce décès tragique, mais aussi appréhender le ou les auteurs d’une telle ignominie. Les caméras de surveillances placées partout en Abidjan et des témoins pourront donc être très utiles à cet effet.