La jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et celle de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souverainété (EDS, opposition) ont annoncé jeudi, la tenue d’une conférence de presse conjointe le 05 septembre pour des « actions démocratiques », après une séance de travail.
Bientôt une conférence de presse conjointe entre la jeunesse du PDCI et EDS
Au cours de cette rencontre le président de la jeunesse EDS, Justin Koua et celui de la JPDCI conduite par Narcisse Yao, représentant de Valentin Kouassi, président de la jeunesse du PDCI ont examiné la question de la réforme de Commission électorale indépendante ( CEI) avant les élections locales prévue le 13 octobre, la libération des prisonniers militaires et le retour sécurisé des exilés ainsi que la transformation de l’ordonnance d’amnistie en une loi.
Le 06 août, le président ivoirien Alassane Ouattara a amnistié « 800 personnes » dont l’ex-première dame Simone Gbagbo, condamnées pour des infractions en lien de la crise postélectorale de 2010 à 2011, à la veille de la célébration de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Dans cette déclaration, M. Ouattara a également « instruit le gouvernement de réexaminer la composition » de la CEI comme « le recommande la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples » qui avait ordonné en 2016 à la Côte d’Ivoire, de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux ».
Mardi, dans un communiqué, la frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Aboudramane Sangaré a appelé à « un grand rassemblement pour obtenir dans l’immédiat l’ouverture des discussions pour la mise en place d’une nouvelle (CEI) » et « la libération de tous les prisonniers politiques ».
« Le Fpi lance un appel solennel au peuple de Côte d’Ivoire, en vue d’un grand rassemblement aux fins d’obtenir dans l’immédiat la libération de tous les prisonniers politiques y compris les prisonniers militaires, l’ouverture sans délai des discussions pour la mise en place d’une nouvelle CEI consensuelle, préalablement à l’organisation de tout nouveau scrutin », indique un communiqué signé de M. Sangaré.
Aboudramane Sangaré a dénoncé « le zèle » de la CEI, qui s’est lancée dans l’organisation des élections locales prévues le 13 octobre en Côte d’Ivoire.