La force française Barkhane a lancé un raid aérien à Ménaka, ce dimanche. Au cours de cette opération militaire, Mohamed Ag Almouner, un jihadiste invétéré a été tué. Cependant, l’on note des dégâts collatéraux assumé pleinement par l’armée française.
Mort de Mohamed Ag Almouner, une perte pour les jihadistes
La guerre contre le terrorisme au Mali et dans la région sahélienne lancée par l’armée française depuis 2012 est en passe de connaître un franc succès. C’est du moins ce qui ressort dans différentes opérations lancées par la force Barkhane dans le Nord-Mali et d’autres régions tombées sous la coupe de ces terroristes.
Ce dimanche 25 août a encore été couronné par des combats héroïques menés par la légion française qui a opéré des frappes sur un camp des terroristes à Ménaka dans la région de Gao. Les deux avions Mirage 2000 déployés pour cette opération militaire ont neutralisé deux jihadistes Ainsi que le rapporte un communiqué de l’état-major des armées : « Les commandos déployés (au sol après une frappe aérienne) ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et d’un membre de sa garde rapprochée. »
Mohamed Ag Almouner est en effet l’un des leaders du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS).
Notons cependant que les troupes au sol ont malheureusement constaté la mort de deux civils, des victimes collatérales dont une enquête minutieuse permettra de déterminer comment « elles ont été atteints lors de cette frappe ».
L’état-major français exprime toutefois ses « regrets » et présente ses « condoléances » aux familles de ces civils qui sont tombés lors de ce raid.