Les agents de Fraternité Matin qui désapprouvent les « conditions du volet social » du plan de redressement du journal gouvernemental, ont entamé mercredi des consultations auprès des centrales syndicales, pour « expliquer la situation qui prévaut au sein » de l’entreprise.
Les travailleurs de Fraternité Matin souhaitent que le montant promis soit totalement utilisé
Les syndicats et collectif des délégués du personnel, ont été reçu mercredi par la Confédération des syndicats libres de Côte d’Ivoire « Dignité ».
Le président de la Confédération des syndicats libres de Côte d’Ivoire « Dignité », Elie Dago Boga a promis d’accompagner les agents de Fraternité Matin dans ce dossier.
« Multipliez vos actions de communication », a recommandé M. Dago, estimant que Fraternité Matin est une grande entreprise et il serait inadmissible que des travailleurs partent avec des miettes ».
Cette rencontre fait suite à une assemblée générale qui s’est tenue vendredi à Fraternité Matin.
Les agents de fraternité Matin ont « affirmé leur désapprobation totale des conditions actuelles de mise en œuvre du volet social du plan de redressement et demandé au gouvernement de faire diligence pour que l’engagement de 1,4 milliard Fcfa soit respecté ».
Fin novembre 2017, le gouvernement a adopté un « plan de redressement » de Fraternité Matin, confronté depuis plus d’une dizaine d’années à des difficultés financières. Ce plan comporte un volet social d’un coût de 1,4 milliard Fcfa.
« Contrairement à l’enveloppe annoncée par le gouvernement pour le volet social et formation évalué à 1,4 milliard Fcfa, seulement 500 millions Fcfa ont été mis à la disposition de la direction générale », avaient déploré ces agents.
« Ce qui a été dit en Conseil des ministres doit être votre boussole. L’Etat a décidé de donner 1,4 milliard Fcfa pour le plan social. Vous devez vous en tenir à cela. Si ce montant doit augmenter ou diminuer, il appartient au gouvernement de vous informer. Pour l’heure, restez sereins », a dit Stéphane Bouali, un juriste de « Dignité », après une séance de travail avec les syndicats des agents de Fraternité Matin.
« Nous ferons en sorte que le montant promis par le gouvernement soit totalement utilisé pour le plan social », a assuré le secrétaire général du syndicat des journalistes et professionnels de la communication, Jules Claver Aka, après la rencontre.