Le président de la Commission électorale indépendante (CEI, institution en charge des élections en Côte d’Ivoire), Youssouf Bakayoko a annoncé lundi à Abidjan que « la réception des candidatures (se fera) dès mardi », en prélude des élections couplées (municipales et régionales) prévues le 13 octobre, lors d’une visite de Gilbert Koné Kafana.
Mardi, la CEi réceptionne les dossiers de candidatures
« Tout est d’ailleurs fin prêt pour la réception des candidatures dès ce mardi 14 août », a déclaré M. Bakayoko à Gilbert Koné Kafana, ministre auprès du président de la République.
Lors d’une visite de courtoisie au siège de l’institution en charge des élections en Côte d’Ivoire, M. Kafana a félicité la commission électorale pour son travail et montré sa « disponibilité » à collaborer avec la CEI.
A l’issue d’un conseil des ministres, le nouveau porte parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, avait annoncé que la prochaine date des élections couplées (municipales et régionales) en Côte d’Ivoire était fixée au 13 octobre.
Le président ivoirien Alassane Outtara dit avoir « instruit le gouvernement de réexaminer la composition » de la commission électorale indépendante (CEI) comme « le recommande la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples » qui avait ordonné en 2016 à la Côte d’Ivoire, de rendre l’institution « conforme aux instruments juridiques régionaux ».
La frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) conduite par Aboudramane Sangaré dit attendre « la matérialisation de la refonte » de la Commission électorale indépendante (CEI) ,annoncée lundi par le président Alassane Ouattara.
Le directeur de campagne adjoint du Front populaire ivoirien (FPI,camp Sangaré,opposition), Maurice Gnagne a affirmé jeudi à Abidjan, que la frange du FPI dirigé par l’ex-ministre ministre sous Gbagbo, Aboudrahamane Sangaré « n’ira pas aux élections » municipales et régionales prévues pour le 13 octobre,
En novembre 2016, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a ordonné à la Côte d’Ivoire de rendre la CEI « conforme aux instruments juridiques régionaux », suite à une requête de l’ONG ivoirienne Action pour la protection des droits de l’Homme (APDH).