Libérée mercredi à Abidjan, l’ex-Première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, poursuivie pour “crimes contre l’humanité’’ par la Cour pénale internationale (CPI), ne peut rendre visite à son époux, l’ancien président Laurent Gbagbo, incarcéré à La Haye, tant que les charges à son encontre ne sont pas annulées par la Cour, a annoncé vendredi son avocat.
La CPI réclame Simone Gbagbo
“Elle ne peut pas y aller actuellement. Il faut d’abord qu’on annule les poursuites contre elle’’, a déclaré Me Rodrigue Dadjé, interrogé par Afrique sur7 sur la possibilité pour l’ex-Première dame, de visiter Laurent Gbagbo à La Haye.
Me Dadjé a annoncé également que l’équipe de Défense de Simone Gbagbo allait engager “en septembre’’ à la CPI, qui la poursuit pour “crimes contre l’humanité’’, une procédure pour annuler les charges contre elle.
Au lendemain de la libération de Mme Gbagbo, la CPI a soutenu dans un communiqué que son mandat d’arrêt à son encontre, “est toujours en vigueur’’ et rappelé “à la Côte d’Ivoire son obligation de’’ la transférer “sans délai’’.
“Mme Gbagbo doit être arrêtée sur la base de ce mandat et transférée à la CPI pour y être poursuivie. Toute amnistie qui pourrait avoir été accordée n’a aucun impact sur les procédures devant la CPI’’, a poursuivi la Cour.