Silué Kagnon, cadre exclu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), favorable au parti unifié a déclaré à Abidjan, « ne pas reculer », quant à la mise en place de la plateforme RHDP, dans un entretien accordé à Afrique-sur7.
Silué Kagnon dit vouloir aider le président Henri Konan Bédié
« Cette décision qui est prise, c’est pour aider le président Henri Konan Bédié, je ne peux pas reculer », a martelé M. Kagnon, affirmant qu’il a réfléchi pendant deux semaines avant de prendre sa décisions.
Depuis quelques mois, une frange des cadres du PDCI se montrant favorables au projet du parti unifié RHDP, créent un mouvement au sein de la formation politique, dénommée « Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny », dont le précurseur est le ministre ivoirien des Ressources animales et Halieutiques, par ailleurs cadres du plus vieux part de Côte d’Ivoire (PDCI).
Silué Kagnon a expliqué que la seule façon de faire, est « de poursuivre le processus du RHDP » en allant vers la création du parti unifié.
Poursuivant, le senateur a affirmé que le PDCI a le temps « d’analyser les textes dans les 18 mois », avant le congrès qui va faire asseoir ce parti. Mais pourquoi chez nous, on dit non ? s’est-il interrogé.
M. Kagnon a rappelé qu’il a rencontré et échangé avec la direction de son parti politique (PDCI), quant à la question du parti unifié. Il a soutenu que le seul moyen qui va permettre de remporter les prochaines élections présidentielles ivoiriennes en 2020, « est de poursuivre le processus qui est enclenché depuis 13 ans.
« Si on suit cela, nous allons réussir (car) c’est une plateforme qui a déjà donné ces résultats », a confirmé l’ex député.
« Le président Alassane Ouattara a été élu et il y a eu l’appel de Daoukro. C’est une plateforme intéressante », a-t-il persisté.
Silué Kagnon a dit qu’une fois, cette mission aura réussi, on n’aura pas besoin de dire au Rassemblement des républicains (RDR) de donner le pouvoir, « ils diront, vous avez beaucoup travaillé, on vous le laisse », a-t-il défendu.
« Si nous avons couvert le terrain, qu’est-ce qu’il va rester d’autre ? C’est d’aller au pouvoir.
Mais nous refusons cela, nous nous asseyons les bras croisés et on attend que le RDR nous dise qu’il va nous donner le pouvoir. Non, le pouvoir ne se donne pas, il s’arrache.