Pascal Affi N’Guessan, le leader du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a affirmé vendredi à Abidjan que « la fin du régime (du chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011) est proche », dans son discours à l’ouverture du 4e congrès ordinaire de son parti.
Les signes de la fin de Alassane Ouattara est proche (Affi)
« Il y a des signes qui ne trompent pas. La fin du régime Ouattara est proche », a affirmé Affi N’Guessan, évoquant « les inondations, les suicides, l’accroissement de la pauvreté et la mauvaise gestion des finances publiques », des autorités ivoiriennes.
« Ces signes sont (également) visibles en politiques », a poursuivi le président du FPI, pour qui « la faillite des adversaires du FPI et des alliés d’hier à s’entendre sur la formation d’un parti unifié » dénommé Rassemblement pour la démocratie et la paix (RHDP), « est un message que les élections présidentielles de 2020 sont à notre portée » du parti.
Pour la « reconquête effective de ce pouvoir », M. Affi a réitéré son appel à « une nouvelle alliance pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire », estimant « , c’est un nouvel état d’esprit ».
Relativement, à la crise interne au sein du parti, Affi N’Guessan a appelé son principal challenger Aboudramane Sangaré à « plus de responsabilité ».
« La fronde n’est pas un projet de société », a-t-il affirmé, soutenant que « cette posture de Sangaré est vouée à l’échec dans le temps ».
Débuté vendredi au palais des Sport de Treichville (Sud d’Abidjan), ce 4e congrès du FPI a enregistré la participation de plusieurs partis politiques ivoiriens, dont le Parti démocratique de de Côte d’Ivoire (PDCI), Liberté et démocratie pour la République (LIDER), l’Alliance des forces démocratiques (AFD), Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP).
« Mobilisation et engagement pour la démocratie et l’alternance en 2020 », est le thème de ce 4e congrès qui devrait s’achever samedi.
Depuis quelques semaines, le camp Sangaré annonce la tenue le 04 août à Bassam (banlieue Sud abidjanais) d’un congrès, au cours duquel « Laurent Gbagbo (devrait être) plébiscité à la présidence du parti ».