Le Front popupulaire ivoirien (FPI, camp Aboudrahamane Sangaré) a annoncé sa non participation aux élections municipales et régionale prévues pour les 13 octobre,lors d’une conférence de presse.
TEXTE LIMINAIRE DE LA CONFERENCE DE PRESSE
RELATIVE AU LANCEMENT DE LA CAMPAGNE ELECTORALE
A LA PRESIDENCE DU FPI
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers amis de la presse écrite physique, numérique, et audio-visuelle,
Militantes et militants du Fronts Populaire Ivoirien,
Camarades membres du bureau de Campagne,
Le Directeur de Campagne pour l’élection du Président Laurent Gbagbo au poste de Président du Front Populaire Ivoirien, le Camarade Assoa Adou, empêché pour des raisons que vous savez, par ma voix, vous salue et vous remercie d’avoir répondu, par votre présence nombreuse, à cette conférence de presse du lancement de la Campagne électorale interne, en vue de l’élection du Président Laurent Gbagbo à la tête du FPI.
Il y a, en effet, trois ans, précisément le 30 avril 2015, réunis en Congrès Extraordinaire à Mama, dans un contexte de quasi-guerre, les militantes et militants de notre parti, déferlant des quatre coins du pays dans ce village natal de notre leader, plébiscitaient le Président Laurent Gbagbo au poste de Président du FPI.
Cette élection de 2015, au terme d’un Congrès historique de clarification idéologique, venait marquée d’une pierre blanche, le respect, la considération, l’estime, la fidélité et la loyauté des militantes et des militants du FPI, pour leur leader, le Président Laurent Gbagbo, déporté dans le Pénitencier de Scheveningen à la Haye, au Pays-Bas.
Ainsi, l’ensemble des structures, des militantes et des militants du FPI, empruntèrent-ils le sens de la marche de l’histoire. Et faisaient siennes les leçons de cette histoire qui nous enseignent qu’il ne faut jamais oublier, encore moins trahir ceux que les exigences de cette histoire envoient en mission au nom du peuple. Peuple pour lequel ils sacrifient souvent leur vie.
Août 2018, c’est-à-dire dans quelques jours, le Front Populaire Ivoirien s’apprête de nouveau à aller à son 4ième Congrès, cette fois Ordinaire, pour affirmer son réengagement dans la lutte historique que mène son leader, à fin de contourner toutes les entraves qui plombent le développement de notre nation.
Mais nous réengager dans cette lutte historique suppose et exige de nous, que nous renouvelions notre entière confiance au Primus inter pares, au meilleur parmi les meilleurs de ce Parti et de cette Patrie, en lui renouvelant notre indéfectible confiance, par son élection à la tête du FPI.
Et alors vous me poseriez la question : ‘’mais pourquoi reconduire encore notre leader à la tête de son instrument de combat politique pacifique ?’’ Cette question en elle-même, contient sa réponse. Et vous l’avez, la réponse.
En effet, l’élection du président LAURENT GBAGBO au poste de président du Front Populaire Ivoirien tient d’abord à l’homme qu’il incarne, à son combat pacifique pour la liberté de notre pays et de l’Afrique, à l’histoire des combats de libération de l’Afrique dont il est le sublime héritier, à son intégrité et à sa fidélité aux engagements qu’il prend vis-à-vis de notre peuple, enfin à notre propre fidélité et à notre propre loyauté à sa personne et à son combat. Passons donc en revue, sans nous étendre, les 6 points que je viens d’évoquer, qui fondent sa reconduction à la tête du FPI.
L’homme qu’il incarne :
Au sens où on peut le définir comme un homme vertueux et de vertu, le Président Laurent Gbagbo est un homme de foi et de paix. Un homme qui a subi toutes les humiliations pour la paix dans son pays. Un homme au courage hors-norme, servi par cette foi inébranlable dans ses convictions aux idéaux du Socialisme. Généreux envers les autres, amoureux de son pays et de son peuple, cet homme, le Président Laurent Gbagbo est sans haine, sans rancœur, et sans rancune. Et ceux qui ont eu la chance de lui rendre visite là où il est déporté, peuvent porter le témoignage que le souci qui est le sien c’est le bien-être du peuple de Côte d’Ivoire, son peuple, dans toutes ses composantes.
C’est cet homme que nous devons de nouveau plébisciter à la tête de notre Parti.
Son combat pour la liberté de notre pays et de l’Afrique :
Oui, en effet, pour lui permettre de reprendre le combat de libération de notre pays et de l’Afrique, nous devons lui remettre de nouveau, au cours de cette élection au 4ième Congrès Ordinaire de Moossou, par ce plébiscite, les attributs de la pleine souveraineté de sa légitimité et de sa légalité à la tête de notre parti. Ce combat dans lequel il s’est engagé très jeune à 17 ans, a fait de lui un patrimoine, une icône de la lutte pour la dignité et la liberté de l’Afrique. Sa foi dans ce combat qu’il porte dans l’âme, nous impose un devoir moral et éthique, mais aussi et surtout une exigence politique, de le remettre à cette place idoine en vue de lui donner les moyens d’assumer pleinement son histoire et son destin. Comme le Phoenix, il renait depuis La Haye et nous invite à le suivre dans cette aventure exaltante de la réconciliation du peuple ivoirien et de la reconstruction de notre pays, pour le bien-être de sa population et de tous ceux et toutes celles venus d’ailleurs, qui ont choisi notre beau pays pour en faire leur demeure.
C’est cet homme que nous devons élire largement à ce congrès, car avec lui, la belle histoire de notre pays doit recommencer et reprendre son cours.
Il est l’héritier des combattants de la dignité et de la liberté de l’Afrique :
Oui, en effet, il est l’héritier de tous ces grands hommes qui ont combattu pour la vraie histoire de libération de l’Afrique. Histoire faite d’emprisonnement et de douleurs, souvent de sang ! Mais histoire faite surtout de succès final, qui aboutit vaille que vaille à la libération de leur peuple, et aux succès des idéaux de leur combat pour le bonheur de leur peuple dont ils ont la lourde charge de conduire la destinée.
Camarade ! C’est cet homme, héritier de cette histoire de nos devanciers que nous devons élire à la tête de notre parti.
Notre fidélité et notre loyauté à sa Personne et à son Combat :
Militantes et militants du Front Populaire Ivoirien, depuis la funeste journée du 11 avril 2011, vous avez montré de façon courageuse, votre attachement aux idéaux de notre Parti, et votre capacité de résilience face à l’adversité. Ceci est dû à votre fidélité et votre loyauté envers notre leader, et prouve votre totale adhésion à son combat. C’est à mettre sur le compte de votre maturité idéologique qui vous pousse à ne jamais trahir cet homme et son combat.
C’est au nom de cette fidélité et cette loyauté que je vous invite de nouveau à lui renouveler votre confiance en le plébiscitant au poste de président du Parti.
Son intégrité et sa fidélité à ses engagements vis-à-vis de notre peuple :
Il s’est vaillamment battu et investi aux prix de milles sacrifices pour l’instauration du multipartisme et de la démocratie. Il a dit et fait, il a fait et dit ce qu’il voulait pour le bien être du peuple de Côte d’Ivoire. En ce maintenant très loin de ce modèle suranné de ces politiques affairistes à la tête de nos Etats, prouvant ainsi son intégrité qui lui a valu d’être déclaré indigent devant les juridictions internationales de la CPI. A la jeunesse de ce pays il a promis et tenu la promesse de l’école gratuite pour les préparer à assumer pleinement leur part dans le développement de notre pays. Avec le budget sécurisé, il a révélé au monde entier que ce pays peut compter sur ses experts pour réunir les ressources nécessaires à son développement endogène. Aux planteurs de ce pays il a promis et tenu la promesse de leur remettre la gestion de la filière de leurs produits de rentes, notamment, la filière Café-Cacao, l’Hévéas, l’Anacarde, et j’en passe. Aux populationsde ce pays il a promis l’Assurance Maladie Universelle (AMU) et avait trouvé les financements, propres sans apports extérieurs, pour son implémentation effective. Aux fonctionnaires de ce pays, il a tenu à réparer l’injustice qui leur avait été faite par les salaires à deux vitesses du décrochage. Tous ces acquis, fruits de 30 années de combat politique pacifique furent saccagés en moins d’une décennie d’une gouvernance compradore.
C’est cet homme qu’il nous faut élire à la tête de notre parti.
Il représente l’espérance pour ce peuple meurtri par plusieurs années de tourment :
Oui en effet, chers amis de la presse, militantes et militants, mesdames et messieurs, le Président Gbagbo Laurent représente l’espérance du peuple de Côte d’Ivoire, c’est une réalité que chaque année, chaque mois, chaque semaine, chaque jour, et enfin chaque heure qui passe a fait naître et croître dans la conscience de chaque ivoirien, de chaque famille ivoirienne, au sein de chaque parti politique et groupe associatif ivoiriens, depuis qu’il a été déporté loin de la mère patrie. Mais plus que cette espérance, c’est la certitude que seules sa libération et son retour au pays natal seront le levain qui fera éclore un jour nouveau sur notre cher Pays, la Côte d’Ivoire.
Car lui seul à la magie des mots justes qui feront cicatriser les plaies du cœur, de l’âme et du corps de notre peuple. Des mots justes qui feront disparaitre les multiples rancœurs et frustrations que ce peuple a vécues.
Je conclurai mon propos liminaire par un souhait : que ce 4ième Congrès ordinaire nous serve, militantes et militants du FPI, à fourbir notre intelligence, notre enthousiasme, et enfin notre force pour nous apprêter à l’accueillir dans l’allégresse, et à l’accompagner dans son œuvre de réconciliation des Ivoiriens dans leurs diversités, et à entreprendre l’œuvre, au combien immense, de reconstruction de notre pays avec tous les partenaires sans exclusive.
Je vous remercie.
Pour le Directeur de Campagne
Le Vice-président ASSOA ADOU
Son Adjoint Vice-président GNAGNE YADOU MAURICE