Le dépôt des arguments sur la « requête de non-lieu » introduite par les avocats de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et l’ancien-leader des « Jeunes patriotes », Charles Blé Goudé, jugés pour « crimes contre l’humanité », qui devait se faire « au plus tard le 20 juillet » a été décalé au lundi 23 juillet, a appris samedi Afrique-sur7 auprès de la Cour.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé jugés pour « crimes contre l’humanité »
Début juin, la défense de MM. Gbagbo et Blé Goudé, jugés depuis janvier 2016 pour « crimes contre l’humanité », ont demandé l’arrêt du procès pour « insuffisance de preuves et l’acquittement de leurs clients ».
La Chambre a « fait droit » à la requête de la défense et demandé aux avocats de déposer leurs arguments sur leur « requête de non-lieu » au plus tard le 20 juillet, leurs soumissions sur les questions pour lesquelles, à leurs avis, les preuves présentées ne sont pas suffisantes pour soutenir une condamnation », dans une note.
Cette nouvelle prorogation du dépôt des arguments a été faite à la demande de la Cour pénale internationale (CPI), a appris Afrique-sur7 auprès de cette institution.
Selon le calendrier de ce procès, le procureur et la représente légale des victimes sont invités par la cour à déposer « au plus tard le 27 août, leurs réponses respectives » sur cette requête.
La CPI a par ailleurs annoncé une audience le « 01 octobre » pour permettre aux parties de soutenir ou « compléter leurs observations écrites », et « répondre aux questions (de) la Chambre ».
En avril, la Chambre de la CPI a de nouveau rejeté la mise en liberté conditionnelle de Laurent Gbagbo, dont la défense avait introduit une demande, estimant qu’il n’y a pas de « changement de l’état de santé » de l’ancien président ivoirien.
La Chambre de première instance de la CPI, avait soutenu que la détention de l’ex-président « demeure la seule mesure garantissant (sa) participation » à son procès, et évoqué « l’existence d’un réseau de partisans qui pourrait l’aider à échapper à la justice ».