Le gouvernement ivoirien est en quête de fonds pour soutenir le budget 2018. Pour ce faire, le Trésor public a lancé un emprunt obligataire de 100 milliards de FCFA.
Le Trésor public lance un emprunt obligataire
Les finances publiques ivoiriennes sont-elles véritablement sous une bonne étoile comme tend à le faire croire les autorités étatiques ? La réalité quotidienne contraste avec la communication dans la mesure où la Côte d’Ivoire s’est lancée dans une course effrénée à l’endettement sous la gouvernance du président Alassane Ouattara.
En plus des dettes contractées auprès des institutions financières internationales (FMI, Banque mondiale, BAD) et l’eurobond, le pays a lancé, ce lundi 16 juillet, un nouvel emprunt obligataire pour le financement, dit-on, des investissements prévus au budget de l’Etat au titre de l’année 2018.
La souscription à cet emprunt obligataire d’un taux rémunérateur de 6% est d’une durée de 10 jours (du 16 au 26 juillet), mais ce délai pourrait évoluer selon l’appréciation du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF). Par ailleurs, cet emprunt s’étend sur une période de huit ans (2018 – 2026), et l’obligation est de 10.000 FCFA, payable à la date de souscription aux guichets des Sociétés de gestion et d’intermédiation (SGI) de l’UEMOA, des trésoreries et des agences ACCD sur le territoire national.
Rappelons à toutes fins utiles que le budget 2018 de l’Etat de Côte d’Ivoire s’équilibre en ressources et en charges à 6.756.257.616.332 de francs CFA. Avec la chute du prix du cacao sur le marché international, l’économie ivoirienne traverse une zone de turbulence. Cet emprunt pourra assurément permettre d’équilibrer la balance budgétaire.