Des individus armés, « affiliés au réseau criminel opérant le long de la frontière Mali-Niger » ont tué dimanche, douze civils dans la localité d’Injagalane, située à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Ménaka (nord-est malien), selon le groupe armé touareg Gatia.
Plusieurs civils tués au Mali par des hommes armés
« Ce jour (dimanche), des bandits armés affiliés au réseau criminel opérant le long de la frontière Mali-Niger ont fait irruption dans la localité d’Injagalane. Ils ont ouvert le feu sur des civils de la communauté Ibogholitane et Idarfane, tuant 12 personnes », selon une note du Gatia (Groupe d’autodéfense touareg de la tribu des Imghads et alliés).
« Trois véhicules dont un camion » ont également été calcinés, ajoute le texte.
Le Gatia a dénoncé « ces agissements sous forme de conflit ethnique », estimant que « ces massacres (ont été) perpétrés par des extrémistes dans le but de déguerpir toutes les populations de leurs zones d’ancrage ».
La coalition qui dit avoir « dépêché des troupes pour venir en aide aux populations », a assuré « qu’elle ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de ce massacre soient retrouvés ».
Des attaques armées sont régulièrement enregistrées dans le nord Mali, à la suite de la rébellion déclenchée en janvier 2012 par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, mouvement Touareg).
Ces groupes qui ont été en grande partie chassés à la suite d’une intervention militaire internationale, de la France en particulier, subsistent encore dans certaines zones du nord.