Laurent Akoun, vice-président du Front populaire ivoirien (FPI) Gbagbo ou rien (GOR), a appelé dimanche le président Alassane Ouattara à un dialogue pour relancer la réconciliation entre ivoiriens. Le bras droit du président intérimaire du FPI Abou Drahamane Sangaré pense qu’un dialogue avec l’opposition peut mettre fin aux tensions dans le pays.
Les « Gbagbo ou rien » invitent Ouattara au dialogue
Le FPI se réclamant du président Laurent Gbagbo continue de se soucier de la réconciliation entre les Ivoiriens. Son vice-président Laurent Akoun a confié lors d’un meeting dimanche, au sud d’Abidjan, que le chef de l’État Alassane Ouattara devait créer des conditions justes d’un dialogue avec son opposition afin de mettre fin à la méfiance et aux tensions dans le pays qui font que « les Ivoiriens se regardent en chien de faïence.»
Cet effort du président pourrait selon lui créer « vraie réconciliation » qui pourrait aussi mettre fin à l’exil de plus de « 60 000 Ivoiriens ». Face aux militants et sympathisants du parti fondé par Laurent Gbagbo de Koumassi, Laurent Akoun a assuré que sa formation reprendrait les commandes du pays « par la voie des urnes ».
Mais pour en arriver-là, il estime qu’il «faut nécessairement une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI)» afin de garantir des élections justes et transparentes en 2020. « Nous voulons des conditions justes et transparentes. Il faut que nous nous asseyions et discutions », a-t-il ajouté avant d’insister sur le fait qu’il « faut une CEI transparente ».