Huit militaires pro-Gbagbo sont en passe d’être extradés par les autorités judiciaires libériennes. Ces anciens soldats ivoiriens sont accusés de crimes de guerre durant la crise postélectorale.
Jusqu’à quand la fin des poursuites contre les militaires pro-Gbagbo ?
A quand le top départ de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ? Et si le président Alassane Ouattara prenait une loi d’amnistie ou accordait la grâce présidentielle aux personnalités poursuivies pour des faits remontant à la crise postélectorale de 2010-2011 ? Telles sont entre autres les préoccupations de nombreux Ivoiriens qui aspirent à la paix dans leur pays, la Côte d’Ivoire.
Et pourtant, la traque des personnalités proches de l’ancien président Laurent Gbagbo se poursuit aussi bien au pays que sous d’autres cieux. En effet, la justice libérienne vient d’ordonner l’extradition de huit militaires pro-Gbagbo vers la Côte d’Ivoire, après avoir passé cinq années de détention dans des prisons au pays de Georges Weah.
Il est reproché à ces anciens soldats dits loyalistes (ex-FDS) d’avoir perpétré, depuis le Liberia, des attaques armées contre les localités ivoiriennes de Para et de Toulepleu. Arrêtés à la frontière ivoiro-libérienne en août 2012, ils sont également accusés de viols, meurtres et de vols en bande armée.
Notons que plusieurs proches de l’ancien régime, notamment Simone Gbagbo, Lida Kouassi Moïse et bien d’autres pro-Gbagbo, croupissent encore en prison en Côte d’Ivoire. Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale, et bien d’autres Ivoiriens ont appelé à la libération de tous ces prisonniers pour aller résolument vers la réconciliation tant recherchée.
Tous les regards sont donc tournés vers le président Alassane Ouattara pour accomplir ce vœu de ses compatriotes qui permettra assurément aux enfants du pays de réapprendre à vivre ensemble.