A l’appel du mouvement « sauvons la région de Mopti », près de 500 personnes ont marché mardi du monument de l’indépendance à la Bourse du travail à Bamako, pour exiger l’arrêt des violences au centre du Mali.
Plusieurs personnes dans les rues au Mali pour réclamer l’arrêt des violences au centre du pays
Le président de la plateforme sauvons la région de Mopti« , au centre du Mali, Mama Samassekou a demandé l’arrêt des tueries et l’implication du gouvernement, craignant une menace pour la tenue du scrutin présidentiel dans cette zone du pays, au cours de cette marche pacifique.
Des marches simulaires étaient prévues au Sénégal et en Mauritanie.
Lundi, les autorités maliennes ont assuré que « des dispositions seront prises » pour la tenue de la présidentielle du 29 juillet dans le Centre du pays, après une menace d’un mouvement de chasseurs Dogons.
Des chasseurs se réclamant du mouvement Dana Amassagou, un groupe de chasseurs traditionnels Dongons, ont menacé de s’opposer à « la tenue » de la présidentielle « dans le pays dogon », à la suite d’une intervention de l’armée contre ce groupe
Dans un rapport au terme de sa première mission au Mali, l’expert indépendant sur la situation des droits de l’Homme dans le pays, Alioune Tine, s’est dit « préoccupé par des graves violations et abus dont certains sont imputés aux groupes armés », dans les régions du centre et Nord du pays.
M. Tine a dénoncé « des actes de violence » dans les régions du centre et de Ménaka, « des attaques de groupes armés et extrémistes qui terrorisent les populations », estimant que « cela entraîne un niveau élevé, préoccupant et inacceptable d’insécurité« .