La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), plus grand syndicat estudiantin, a décidé de suspendre sa marche prévue ce mardi sur le palais présidentiel du Plateau (Centre des affaires), annonçant que certains de ses membres incarcérés fin mai à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) ont été libérés.
La FESCI renonce a sa marche sur le palais présidentiel
« La grande marche pacifique prévue pour ce mardi 03 juillet 2018 est suspendue », a affirmé a ALERTE INFO le secrétaire général de FESCI Fulgence Assi, annonçant « la libération des camarades incarcérés à la MACA depuis le 28 mai 2018″.
Lundi 28 mai, le syndicat avait lancé une grève d’arrêt des cours de 24 heures, dite de « boycott du système éducatif », pour protester contre « les promesses non tenues » du gouvernement.
Des membres de la FESCI avaient érigé des barricades aux entrées de l’université de Cocody (la plus grande du pays), faisant face de l’école de police et le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Cocody, refoulaient les étudiants. Une dizaine d’entre eux avaient été interpellés, puis déférés dans la plus grande prison d’Abidjan.
En lieu et place de la marche suspendue, Fulgence Assi a annoncé un « meeting d’information » à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, et remercié « tous ceux qui de près ou de loin ont œuvré pour la libération effective » des membres de la FESCI.
Depuis fin 2017, « la FESCI a engagé des négociations avec le gouvernement » ivoirien pour la réhabilitation des cités dont les travaux étaient prévus pour début 2018, la livraison des cités universitaires de Korhogo (Nord) et Man (Ouest) prévue en début d’année, l’établissement de la connexion internet dans toutes les universités publiques et cités universitaires, la suppression des frais annexes dans les lycées et collèges ».
Des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), avaient observé une grève lundi 4 juin pour exiger entre autres, la réhabilitation des cités universitaires, ont bloqué, des entrées l’université de Cocody.
Ce mouvement fait suite à un arrêt des cours lancé le 28 mai, à l’issue duquel la Fesci dit n’avoir « rien » obtenu des autorités.