Sept personnes, dont un gendarme ont été tuées dimanche lors d’un affrontement entre séparatistes et sécessionnistes à Tuguy, non loin de Mbengwi (Nord-ouest).
Un soldat des forces de dfense tué au cours d’un affrontement à Tuguy
Un gendarme chauffeur de la patrouille opérationnelle, a trouvé la mort dans un affrontement. Six corps sans vie des séparatistes armés ont été retrouvés dans la forêt par des gendarmes venus en renfort.
Les renseignements militaires et le responsable de la division de la communication du ministère de la Défense confirment l’information.
D’après le chef de la division de la Communication, la patrouille mixte des gendarmes d’Andek, des éléments du BTAP de Khutabaa (Unité d’élite de l’armée camerounaise), à bord d’un Pick-up, est tombée dans une embuscade tendue par les sécessionnistes, au lieu dit, Tuguy non loin de Mbengwi dans le département de la Momo, région du Nord-ouest.
Cinq gendarmes ont été blessés dans les échanges de tirs.
Le bilan matériel fait état du Pick Up de la gendarmerie brûlé de 2 armes emportées dont un AK47.
Depuis octobre 2016, les régions du Nord Ouest et du Sud-ouest sont secouées par des revendications sociopolitiques qui ont débouché sur des affrontements entre forces de défense et de sécurité et combattants de l’Etat imaginaire d’ambazonie.
Au 11 juin 2018, les statistiques répertorient 123 attaques attribuées aux sécessionnistes qui ont fait au moins 84 morts dans les rangs des forces loyalistes dont 32 militaires, 42 gendarmes, 7 policiers, 2 gardiens de prison et 1 éco garde.
Le nombre de sécessionnistes tués, n’est pas évalué.
Quatre-vingts et un soldats camerounais ont été tués dans la crise anglophone qui oppose depuis 2017 des séparatistes armés aux forces de défense et de sécurité, selon un document du gouvernement rendu public mercredi.
D’abord cantonnés aux attaques contre les symboles de l’Etat (commissariat, gendarmerie), les séparatistes ont commencé début 2018 à enlever des fonctionnaires et des francophones et à s’en prendre aux entreprises étrangères qu’ils accusent de soutenir Yaoundé.