La Cour constitutionnelle a rejeté samedi 13 candidatures de la présidentielle malienne dont celles de Cheick Modibo Diarra, Mountaga Tall, Harouna Sangaré et Choguel Maiga, pour avoir présenté plus que quatre soutiens valables d’élus communaux ou d’avantage moins, alors qu’elles étaient tenues d’en produire un minimum de cinq.
Dix-sept candidats sur 30 retenus pour la présidentielle malienne
La Cour informe que « les contestations et réclamations éventuelles dirigées contre les candidatures doivent être déférées dans les vingt quatre (24) heures qui suivent la présente proclamation ».
Dans cette liste provisoire, 17 candidatures sur 30 ont été retenues dont celles du président sortant Ibrahim Boubacar Keita (IBK), du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé, du Général Moussa Sinko Coulibaly, de Aliou Diallo.
Le 04 juillet sera publiée la liste définitive des candidatures retenues pour la présidentielle malienne.
Candidatures rejetées pour présidentielle malienne
Choguel Kokalla Maiga, Harouna Sangare, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Niankoro Yeah Samaké, Ainéa Ibrahim Camara, Boubacar N’tio Traoré, Mamadou Traoré, Hamadoun Touré, Aboubacar Abdou Touré, Marcelin Guenguere, Missa Koné, Mountaga Tall et Madame Rakia Alphadi épouse Ganfoud.
Candidatures validées pour la présidentielle malienne
Ibrahim Boubacar Kéita, Aliou Diallo, Housseini Amion Guindo, Mamadou Oumar Sidibé, Soumaïla Cissé, Dramane Dembélé, Moussa Sinko Coulibaly, Modibo Koné, Daba Diawara, Mamadou Diarra, Mohamed Ali Bathily, Modibo Sidibe, Modibo Kadjoke, Adama Kané, Kalfa Sanogo, Madame Djénéba N’diaye, Oumar Mariko.
Au nombre de ces poids lourds qui tenteront de d’empêcher l’actuel président Ibrahim Boubacar Kéïta, dit IBK de briguer un second mandat figurent Modibo Sidibé, Mountaga Tall, Housseini Amion Guindo, Moussa Mara, Dr Hamadoun Touré, le général Moussa Sinko Coulibaly ou encore Clément Dembélé. L’idée est d’unir leurs forces pour deux objectifs politiques précis.
La première, est de réduire le nombre de candidats à l’élection présidentielle, dont une vingtaine sont déjà connus.
« Les décisions sont déjà en cours pour voir si entre nous, nous pouvons trouver des critères acceptés par tous pour désigner un seul candidat, ou à défaut en tout cas réduire le nombre de candidats pour maximiser nos chances. L’élection est très proche. Nous avons conscience que le calendrier est extrêmement serré », a affirmé Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique (Cnid), membre de la « Convention des bâtisseurs ».
« La transparence » de la présidentielle malienne, est la seconde raison de la création de cette coalition, dont la quasi-totalité des membres regrette de n’être pas été associés aux réflexions sur l’organisation du vote.