La Chine a décidé d’accroître sa coopération vis-à-vis de l’Afrique. Cette coopération s’étend désormais sur le plan militaire. Ce qui n’est pas fait pour rasséréner les Occidentaux, partenaires historiques du continent.
La Chine, une partenaire sûre pour l’Afrique ?
L’Afrique semble désormais ne plus être le pré-carré d’une quelconque puissance coloniale. C’est du moins ce que l’on observe avec la percée chinoise sur le continent noir. En effet, cette coopération entre Chinois et Africains s’est davantage matérialisée par la tenue du Forum sino-africain, le premier du genre, qui a commencé ce mardi 26 juin à Pékin, et portera sur des thèmes tel que la sécurité régionale ou la coopération sino-africaine en matière de sécurité
La particularité de ce forum qui durera 15 jours réside donc dans le fait que Pékin va intensifier sa coopération militaire avec l’Afrique. Piloté par le ministère chinois de la Défense, ce forum permettra par ailleurs de tisser des liens solides entre militaires chinois et africains. La Chine pourra alors vendre des armes, former des militaires, financer les armées des pays africains, et même installer des bases militaires en Afrique comme elle l’a déjà fait à Djibouti en 2017.
Il est donc indéniable que l’Empire du Milieu entend protéger ses intérêts en Afrique par sa présence militaire. Ce qui n’est pas sans conséquence pour les pays occidentaux, notamment la France, la Grande Bretagne ou même les Etats-Unis, qui entretiennent des relations séculaires avec l’Afrique et qui dispose de bases militaires sur le continent.
Cependant, plusieurs interrogations taraudent les esprits. Jusqu’où ira la Chine dans le cadre de cette coopération militaire avec l’Afrique ? Quand bien même elle offre déjà des armements gratuitement à des pays amis, peu importe le régime, pourra-t-elle les défendre en cas d’attaque extérieure ? Cette cohabitation militaire entre Chinois et Occidentaux en Afrique ne va-t-elle pas créer des dissensions dans l’avenir ?
Bien malin qui pourra rouver des réponse exactes à ces préossupations.