La compagnie aérienne nationale ivoirienne, Air Côte d’Ivoire, a décidé de ne plus accepter la Carte nationale d‘identité (CNI) comme document autorisé pour ses vols régionaux, dans une note adressée à tout son personnel, signé du responsable désigné des opérations sol, Jean-Fiacre Teba.
La Compagnie ivoirienne Air Côte d’Ivoire refuse la CNI pour les vols régionaux
« Suite à des échanges avec le Commissaire de l’aéroport et la Direction de la surveillance du territoire (DST), nous avons été interpellés quant aux documents autorisés aussi bien pour les passagers au départ d’Abidjan, que pour ceux en correspondance », peut-on lire dans la note d’exploitation à validité permanente, datée du vendredi 15 juin 2018.
Cette nouvelle mesure « déjà en vigueur » indique que « les seuls documents qui sont autorisés à ce jour, sont le passeport biométrique, le laissez-passer, le sauf-conduit », poursuit la note, soulignant que « les cartes nationales d’identité ne sont plus acceptées » par la compagnie aérienne nationale (Air Côte d’Ivoire).
La nouvelle disposition « ne concerne que les vols régionaux, pour les départs internationaux », mais les passagers originaires des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) « ne peuvent pas voyager avec leurs CNI », a précisé un agent de Air Côte d’Ivoire.
Les passagers des vols domestiques reliant la capitale économique, Abidjan, à des villes de l’intérieur du pays, notamment Bouaké (Centre), San-Pedro (Sud-ouest), Man (Ouest), Odienné et Korhogo (Nord), pourront « toujours voyager avec » leurs cartes nationales d’identité.
Air Côte d’Ivoire, qui a transporté plus de 850.000 passagers en 2017, « est passée première compagnie » des zones ouest et centre de l’Afrique (CEDEAO-CEMAC), « avec environ 45% de part du trafic de l’aéroport » Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a indiqué le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, lors du traditionnel discours du Nouvel an, le 31 décembre 2017.
Air Côte d’Ivoire et Ethiopian Airlinesont conclu le 09 mai 2018, un accord de partage de code avec effet immédiat sur les liaisons entre l’Afrique de l’Ouest et les États-Unis.