Le secrétaire général du syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire (Synapc-CI), Etienne Kablan Kakou a présenté samedi leurs points de réclamations au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, qui n’ont obtenu satisfaction du directeur général de l’Office national des protections civiles (ONPC), Kili Fiacre, à l’issue d’une Assemblée générale.
Les pompiers civils chez le ministre de l’intérieur et de la Sécurité
« Le syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire (Synapc-CI) a l’honneur de venir respectueusement par la note, vous présenter l’ensemble des points de revendications de la grève, reprise depuis le mercredi 23 mai 2018″, a écrit M. Kakou au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité.
Ils réclament entre autres, le « redéploiement dans tous les centres de secours d’urgence, du matériel encore stocké à la Direction générale de l’Office national des protections civiles (ONPC)’’.
Kacou a expliqué que, seulement 46 véhicules sur 122 sont à leur disposition. Il a réclamé également une « formation administrative et technique des agents sur les engins ».
Le Syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire, dans sa quête d’une amélioration des conditions de vie et de travail de ses agens est entré en grève, le 16 avril.
Cette grève qui concerne l’ensemble des agents en Côte d’Ivoire intervient après un préavis transmis le 11 avril.
Toujours au titre des revendications, les grévistes ont demandé la mise en application effective d’un arrêté, attribuant 15% comme primes trimestrielles pour le risque encouru par les pompiers civils et militaires de catégorie 01, au lieu de 10% en place.
Les agents du syndicat exigent également un « statut paramilitaire ou assimilé des pompiers civils et l’octroi de la carte professionnelle des sous-officiers » et l’application effective du « profil de carrière avant l’intégration de la 2è promotion ».
Kacou a demandé à l’Office national de la protection civile (ONPC) de lever les « sanctions de non-paiement des primes de risques aux ex-blâmés ».
Se disant « ouverts au dialogue », le syndicat a promis lever le mot d’ordre de grève après satisfaction de leurs revendications.