Les forces vives du Burkina ont proposé la suppression de plusieurs institutions dont le Haut Conseil pour la Réconciliation et l’Unité nationale (HCRUN), à l’issue de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat qui s’est tenue de mardi à jeudi.
HCRUN menacé de suppression par les forces vive du Burkina.
La suppression du HCRUN fait partie des nombreuses recommandations des forces vives, issues de la conférence.
Le HCRUN a été officiellement mis en place le 22 mars 2016 par le président Roch Kaboré et est chargé d’assurer le processus de réconciliation, après l’insurrection populaire d’octobre 2014 et le coup d’Etat manqué de septembre 2015, qui ont fait plus d’une quarantaine de morts.
Outre le HCRUN, il a été recommandé la suppression d’institutions telles que le Conseil économique et social, le Médiateur du Faso, et le Haut Représentant du Président du Faso.
La suppression de ces institutions, selon les forces vives, devrait contribuer à réduire le train de vie de l’Etat.
Par ailleurs, toujours dans l’optique de réduire le train de vie de l’Etat, les forces vives proposent de réduire de 6 mois à 3 mois, la durée du maintien de la rémunération des membres du gouvernement et présidents d’institutions, après cessation de fonction. Une mesure applicable également aux députés.
L’objectif général de la conférence sur le système de rémunération des agents publics de l’Etat, selon le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, était de « parvenir à un mécanisme garantissant une gestion équitable et soutenable des rémunérations des agents publics de l’Etat et permettant la recherche de l’apaisement social et l’accroissement de la productivité publique ».