La compagnie minière canadienne IAMGOLD a revu à la hausse de 39% les réserves de la mine Essakane, la plus grande mine du pays du Burkina, qui passent de 36,8 à 133,2 tonnes, après une étude de préfaisabilité.
La mine Essakane en hausse de productivité au Burkina.
L’étude de faisabilité indique une augmentation des réserves probables de la mine Essakane de 39 %, soit de 1,3 million d’onces (36,8 tonnes), à 4,7 millions d’onces (133,2 tonnes).
La durée de vie de la mine est désormais de 8,5 années (2018 à 2026) avec une augmentation de la production annuelle moyenne de 16 % à 480.000 onces (13,6 tonnes)
.En avril, la compagnie IAMGOLD avait annoncé qu’elle prévoit pour la mine d’Essakane une production qui devrait avoisiner les 11,2 tonnes en 2018.
En 2017, la mine a produit 11 tonnes (389.000 onces), soit environ 2,6 tonnes de moins qu’en 2016, où elle en avait produit 13,6 pour un chiffre d’affaires de 318 milliards FCFA.
Située dans la région du Sahel, dans le Nord-est du Burkina (à environ 330 km au Nord-est de Ouagadougou), la mine à ciel ouvert d’Essakane est l’une des cinq actuellement exploitées par la société canadienne dans le monde.
La mine Essakane, détenue à 90 % par IAMGOLD et 10% par l’Etat burkinabè, emploie plus de 2.000 personnes et a contribué entre 2010 et 2016 à plus de 273 milliards FCFA au budget de l’Etat.La production d’or du Burkina, premier produit d’exportation du pays, a été d’environ 40 tonnes en 2016.
La mine Essakane a commencé à gérer le projet Essakane après avoir fait l’acquisition d’Orezone Resources en février 2009. Essakane est entrée en production commerciale en juillet 2010. L’expansion de l’usine à Essakane visant à accueillir une proportion croissante de roche dure a été achevée à la fin de 2013.