Le président du Rassemblement pour la paix, le progrès et le partage (RPP, opposition ivoirienne), Ouatttara Gnonzié, a affirmé aux Ivoiriens samedi que « c’est une faute grave de ne pas s’inscrire » sur la liste électorale, face à la presse.
Ouattara Gnonzié invite les ivoiriens à s’inscrire sur la liste électorale
« C’est une faute grave de ne pas s’inscrire » sur la liste électorale, a déclaré M. Ouattara, estimant qu’avoir la carte d’électeur est une arme pour retirer (ou accorder) le pouvoir ».
Ouattara Gnonzié a expliqué que détenir la carte d’électeur, « ne veut pas dire qu’on vote automatiquement ».
Il a par ailleurs invité ses militants, ainsi que les Ivoiriens à sortir massivement pour « s’inscrire », ajoutant que « ne pas s’inscrire sur la liste électorale, c’est se renier ».
Relativement à la Commission électorale indépendante (Cei), le président Ouattara Gnonzié, a dit que la commission électorale « n’est pas équilibrée et n’inspire pas confiance », poursuivant que sa formation politique n’ira pas aux élections municipales et régionales, s’il n’y a pas de reformes de l’institution.
La liste électorale ivoirienne provisoire sera publiée « le 18 juillet » et affichée « le 19 juillet », après sa révision du 18 au 24 juin, avait annoncé le 2e vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Gervais Coulibaly, au cours d’une réunion avec les formations politiques.
La révision se fera dans les « 10.580 lieux de vote » du pays. Les pièces à fournir sont la Carte nationale d’identité (CNI), la carte d’électeur ou une attestation d’identité « établie » par l’Office national d’identification (ONI). Au total, 6.318.311 électeurs figurent sur la liste électorale révisée en 2016.
L’opposition ivoirienne réclame depuis plusieurs mois la réforme de la CEI.
Face à la presse après son discours du 5 Mai, le président du FPI, Affi N’Guessan a dénoncé « une révision à la va-vite », estimant que « le corps électoral ne reflète pas la réalité politique ». La Côte d’Ivoire « ne peut se contenter d’un d’une liste électorale de six millions d’électeurs », a-t-il soutenu.
Pour lui, « il faut (un fichier) inclusif », sur lequel les « 3 à 4 millions d’électeurs qui n’y figurent pas, doivent s’y retrouver.