La coordination nationale des techniciens du Sénégal (Contechs) a annoncé vendredi une « marche nationale » à partir du 25 juin pour « exiger » du gouvernement une « prise en charge sociale » de leur formation, a dit son coordinateur Lamine Diouf lors d’un sit-in à Dakar.
La coordination des techniciens du sénégal en grève.
« Une marche pacifique sera organisée à la date du 25 juin sur toute l’étendue du territoire », a annoncé M. Diouf, demandant au gouvernement une « prise en charge sociale » de leur formation.
Il dit dénoncer la « politisation » de la formation professionnelle et technique, après avoir déploré les « conditions d’études et sociales » des techniciens
« Aujourd’hui la formation professionnelle et technique est considérée comme le parent pauvre de l’éducation sénégalaise » se désole le porte parole des étudiants.
C’est pourquoi les techniciens du Sénégal réclament une audience avec le chef de l’Etat Macky Sall pour sauver leur domaine d’étude.
M. Diouf et ses camarades ont également annoncé un « sit-in » à la date du 29 juin devant le ministère de la Formation professionnelle et technique.
La coordination nationale des techniciens du Sénégal est un regroupement de toutes les amicales des lycées techniques, des écoles supérieures et des centres de formation technique et professionnelle.
Lamine Mangoné Diouf a par ailleurs, listé leurs doléances qui tournent au tour de plusieurs points « la dotation en équipements et matériels modernes dans tous les laboratoires techniques, la restitution et la généralisation des trousseaux, l’augmentation de la bourse des BTS à 40.000 francs cfa dès la première année, la subvention des mémoires de fin de formation des étudiants en BTS, la prise en charge sociale des techniciens (campus et restauration), l’arrêt des orientations scandaleuses des élèves titulaires du baccalauréat technique ».
La Banque mondiale avaié accordé un crédit de 18 milliards de francs CFA à l’Etat du Sénégal. Cet apport financier avait visé le renforcement des compétences de jeunes travailleurs dans le secteur du tourisme, l’horticulture (culture des plantes et maraîchères) et de l’aviculture, mais surtout de promouvoir la croissance, l’emploi et la compétitivité des entreprises