Le gouvernement ivoirien a estimé mercredi que la Fédération internationale de football (FIFA) avait le droit d’auditer la gestion du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Augustin Sidy Diallo, précisant qu’il ne s’y opposerait pas.
Le gouvernement ivoirien pas opposé à l’audition de la FIF.
« La FIF est une association de droit privé. Il ne revient pas aux politiques de se mêler au fonctionnement de cette structure mais par contre la FIFA a le droit de faire ce qu’elle est en train de faire. Nous laissons faire, nous ne nous en mêlons pas. Nous souhaitons que tout se passe bien », a déclaré le porte-parole du gouvernement Bruno Koné, lors de sa traditionnelle conférence de presse, après la réunion du conseil des ministres.
Depuis le 14 mai, la FIFA a mandaté des représentants du cabinet PwC pour un audit de l’instance dirigeante du football ivoirien, en crise depuis qu’un groupe de clubs frondeurs a exigé une assemblée générale extraordinaire à l’équipe conduite par Augustin Sidy Diallo, afin de le démettre de son poste de président.
Après plusieurs malentendus entre la FIF et la FIFA, éventés par la presse, l’instance suprême du football mondial avait fini par réorienter la mission de ses auditeurs en les enjoignant de mener un audit financier et non plus judiciaire comme préalablement annoncé.
La FIF qui souhaitait que cet audit ne concerne que ses fonds alloués par la FIFA, au titre de son programme de développement et d’investissement baptisé « Forward » a fait, toujours selon presse, quelques difficultés aux auditeurs.
En enjoignant les responsables de la FIF à « autoriser les auditeurs à accéder aux locaux et à tous documents précédemment requis », la FIFA, en représailles, a décidé jeudi de suspendre « tout nouveau paiement ou virement en faveur de » l’instance dirigeante nationale.
Néanmoins, les auditeurs continuent leur mission qui devrait s’achever vendredi.