Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) « doit impérativement remporter » les élections locales prévues en 2018 en Côte d’Ivoire, a indiqué le vice-président chargé des élections Mamadou Sanogo, à l’ouverture d’une réunion du bureau politique de cette formation politique.
Le parti au pouvoir (RDR) veut être majoritaire aux élections locales.
« Dans un contexte où nous souhaitons être le maillon fort du parti unifié », ces « élections doivent être impérativement remportées par le RDR, surtout que certains militants des partis (alliés) rechignent a s’engager clairement », a affirmé M. Sanogo, à la réunion pour préparer la révision de la liste électorale prévue du 17 au 24 juin.
« Bien que nous soyons engagés dans le parti unifié (devant résulter de la fusion des partis de la coalition au pouvoir), nous devons d’abord compter sur nous-même », a-t-il ajouté.
« Le Rdr et le Rhdp (coalition au pouvoir) comptent remporter ces élections », a soutenu la secrétaire générale Kandia Camara, souhaitant que son parti « soit majoritaire ».
La révision de la liste électorale se déroulera sur une semaine et dans les 10.500 bureaux de vote que compte la Côte d’Ivoire, avant des élections municipales et régionales couplées prévues en 2018.
La date de ce scrutin devrait être connue deux mois avant le vote, selon la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans une interview publiée mercredi dans le journal gouvernemental, Fraternité Matin, le deuxième vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Gervais Coulibaly, a indiqué, pour justifier le faible taux d’électeurs inscrits sur la liste électorale qu’ »il y a certes 24 millions d’habitants » en Côte d’Ivoire, « mais il n’y a pas 24 millions d’Ivoiriens », évoquant « un fort taux d’immigration » dont » il faut tenir compte
Le député maire (RDR) de la commune de Fresco Alain Lobognon, proche de Guillaume Soro avait réagi suite à la déclaration de M. Coulibaly, soutenant que « Le taux d’immigration en Côte d’Ivoire ne saurait justifier le faible taux d’Ivoiriens sur la liste électorale », soutenant que « la CEI n’a pas le droit de justifier le faible taux d’inscription sur la liste électorale ». Mais « il appartient » à la commission de « plutôt de s’inquiéter de l’absence de volonté étatique pour faciliter l’accès à la Carte nationale d’identité (CNI) », l’une des pièces exigées pour l’enrôlement des électeurs