La Force conjointe militaire (G5 Sahel) à laquelle le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad œuvrent à la mise en place pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel est « aujourd’hui prête a lancer ses opérat », a assuré dimanche le ministre nigérien de la Défense, Kalla Moutari, au président burkinabè Roch Kaboré.
Le G5 Sahel prête à repousser le terrorisme dans le Sahel
La Force du G5 Sahel » est aujourd’hui prête à lancer ses opérations », a dit M. Moutari, précisant que le « début de l’opérationnalisation de cette force est laissée à la discrétion des responsables militaires ».
Kalla Moutari est le porte-parole d’une délégation des ministres de la Défense du G5 Sahel ou G5 S présents à Ouagadougou, où ils ont échangé sur « la mise en place de la Force, (sa) montée en puissance, la validation de certains textes ».
Créé lors d’un sommet en février 2014 par cinq États du Sahel à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad, le G5 S est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité.
Les cinq pays œuvrent à mettre sur pied une force militaire antiterroriste multinationale, connue sous le nom de Force conjointe du G5 Sahel, pour « combattre les groupes armés islamistes » dans la région.
Les pays du G5 Sahel sont confrontés à la progression de la menace terroriste et du crime organisé, causes de déstabilisation de la région. Face à ces défis communs, la réponse doit être politique, militaire et en matière de développement. Deux initiatives répondent à ces défis. La Force conjointe transfrontalière du G5 Sahel, qui illustre la volonté des Africains de prendre en charge leur propre sécurité ;
La force conjointe transfrontalière du G5 Sahel a été officiellement lancée le 2 juillet 2017, à Bamako, par les présidents des cinq États du Sahel exposés à la menace terroriste. Cette force militaire conjointe, avait été endossée par l’Union africaine et actée par le Conseil de sécurité de l’ONU par sa résolution 2359 (21 juin 2017), portée par la France.