Le chef de file de l’opposition politique au Burkina, Zéphirin Diabré, présent samedi à l’ouverture du 7e congrès ordinaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti au pouvoir, a salué la tenue d' »un événement plus que majeur » pour la vie politique du pays.
Le chef de file de l’opposition Burkinabè Zéphirin Diabré le congrès du CDP est en phase avec la démocratie dans le pays.
Pour Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l’opposition, « la tenue de ce congrès, constitue une évènement plus que majeur » de la vie politique au Burkina.
« Des choses nous ont divisés dans le passé. Des combats épiques nous ont opposés. Mais le temps n’est plus au souvenir des anciens combattants, il est à celui des nouveaux combats pour l’avenir de notre pays », a déclaré l’ancien opposant de l’ex-chef de l’Etat Blaise Compaoré, dont le CDP est le parti.
« S’il y a justement un symbole qui traduit toute l’importance de la réconciliation nationale, c’est bien l’appartenance aujourd’hui à un même camp politique du CDP et de l’UPC », a-t-il poursuivi, assurant que » ce qui importe aujourd’hui, c’est de savoir ce que nous pouvons, ce que nous devons faire pour sortir notre cher Burkina du chaos dans lequel il se trouve ».
Le Congrès pour la Démocratie et le Progrès était le principal parti politique burkinabè. Il a été fondé le 5 février 1996, par la fusion de 13 partis politiques qui partagent l’idéal de la social-démocratie
Le CDP a dirigé pendant 27 ans le Burkina. Jusqu’à ce qu’en octobre 2014, une insurrection populaire renverse l’ancien président Blaise Compaoré, chef du parti, le conduisant ainsi à l’exil en Côte d’Ivoire.
Le 7e congrès ordinaire du CDP dont la clôture est prévue pour dimanche, verra la désignation d’un nouveau chef du parti parmi 19 candidats. L’actuel président Eddy Komboigo est candidat à sa succession.