Operation epervier annoncée dans les communes d’Abidjan Sud. Le préfet de police du district d’Abidjan, Siaka Dosso, a annoncé vendredi le déploiement de 2.000 policiers et gendarmes, dans quatre communes, dans le cadre d’une intervention des forces de l’ordre dénommée operation epervier, lors d’une cérémonie.
Operation epervier déployée dans une autre zone d’Abidjan
« Dans le cadre de l’opération dénommée épervier, 2.000 policiers et gendarmes seront déployés à Abidjan Sud », a annoncé M. Dosso, au cours du lancement, précisant que « les malfrats seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement ».
Vaste mouvement de sécurisation du district d’Abidjan lancé depuis mars 2015, l’opération regroupe toutes les composantes de la police nationale, de la gendarmerie et des éléments des forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Les communes de Treichville, Marcory, Koumassi et Port-Bouët sont les municipalités concernées par la 3è étape de cette initiative, visant à « lutter contre toutes formes de criminalité, sur l’ensemble du territoire.
Siaka Dosso a soutenu dans ces propos que les délinquants vont « sentir » les actions des éléments de forces de l’ordre déployés dans quatre communes de la capitale.
A l’instar des autres municipalités, les éléments des forces de l’ordre accentueront leurs efforts dans les fumoirs et sur l’incivisme routier.
Dans l’optique de lutter efficacement contre la propagande de l’insécurité, le maire de la commune qui a abrité le lancement de l’opération épervier, N’Dohi Raymond, et élu sénateur du district d’Abidjan, a annoncé la construction d’un commissariat pour renforcer les trois postes de police déjà existant et la brigade de la gendarmerie.
Depuis 2017, il y a eu « 1.064 fumoirs ont été détruits, 27 gares anarchiques démantelées et 26.876 personnes interpelées », a révélé Siaka Dosso.
Cette opération a été lancée en exécution des conclusions de la dernière réunion du Conseil national de sécurité (CNS) appuyées des décisions du dernier conseil des ministres du mercredi 27 Septembre 2017, relatives à l’adoption de mesures vigoureuses pour lutter contre la grande criminalité, le phénomène des enfants en conflit avec la loi, l’usage et le trafic illicite des stupéfiants et des drogues.